Aganaguès

La gastronomie de l'Aganaguès est riche et variée. Le terroir y est généreux, offrant une multitude de produits de qualité. Parmi eux, le coco de Pamiers, un petit haricot rond à la saveur délicate, quasiment disparu et aujourd'hui supplanté par les importations argentines. Les saucisses, les jambons, les pâtés et le jambonneau font partie des charcuteries locales savoureuses. Le foie gras d'oie et de canard, le magret, le confit de canard s'ajoutent à cette liste, complétée par les gibiers et les truites. Côté légumes, on retrouve une variété de primeurs dont l'asperge. Les fruits tels que la pomme, la poire, le kiwi, la cerise, la pêche, le brugnon, l'abricot et la prune complètent le tableau.

L'Aganaguès, c'est aussi une plaine d'une quarantaine de kilomètres de long contre une douzaine de large, où serpentent de minuscules cours d'eau. Au centre, s'allonge le plateau bas de Boulbonne, qui résulte de l'accumulation des cailloutis pyrénéens convoyés depuis le quaternaire par l'Ariège. Ces cailloux recouverts de limon, superposés aux argiles originelles et aux sables, ont donné des sols médiocres appelés "boulbènes". Cependant, grâce à des méthodes d'irrigation, ces terres produisent une large palette de cultures : céréales, légumes, vignes au sud, et même des vergers, pépinières et semences. L'élevage y prospère également, notamment celui des bovins et des volailles, dont l'oie grise de Toulouse.

Pamiers, l'agglomération la plus peuplée du département ariégeois, est une sous-préfecture commerçante. Cette cité vit au rythme de son agriculture et de sa gastronomie, se faisant ainsi le porte-étendard de l'histoire et du patrimoine culinaire de l'Aganaguès.

En somme, l'Aganaguès est une région où le passé se mêle au présent à travers la richesse de son terroir et de sa gastronomie, témoignant d'un héritage culturel et historique précieux.