Brulhois
L’un des plus petits terroirs étudiés par notre Observatoire. A l’instar de sa démographie -le Brulhois est très faiblement peuplé- les producteurs que nous y avons repérés se compte sur les doigts…d’une main ! Jadis couvert de forêts d’où son nom semble tenir, ce terroir est de nos jours propice à la pruniculture et à la vigne (AOC Côtes du Brulhois).
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De nombreux édifices, bastides, châteaux et églises romanes sont les témoins d’un passé animé. Ainsi la ville principale, Laplume a compté jusqu’à 5000 habitants à la fin du moyen âge quand elle n'accueille désormais plus que 1400 Pennaviens et Pennaviennes. De nombreuses fermes et bâtisses ont été transformées en gîte comme cet ancien relais de chasse de Henri IV devenu la Ferme de Caussens qui s’est spécialisée dans l’élevage d’agneau (vendus en caissettes) et de…sangliers, transformés en pâté.
A quelque 3 km plus au nord, à Montesquieu, la Ferme Roques cultive et transforme, depuis 1975, la prune d’Ente en pruneau d’Agen. Et, toujours à Montesquieu, Le Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine, association loi 1901 a pour objectif de sauvegarder et diffuser le patrimoine génétique végétal, notamment d'arboriculture fruitière, de Nouvelle Aquitaine. Il est implanté au domaine agroécologique de Barolle.
Le Bruhlois partage également les spécialités gastronomiques des terroirs voisins de Gascogne : confits de canard ou d’oie, foie gras, tourtière..(entre autres !)