Andouillette d'Alençon

Une recette presque oubliée

L'andouillette d'Alençon se distinguait par sa composition singulière. Contrairement aux andouillettes classiques élaborées à base de tripes de porc, celle d'Alençon était confectionnée avec :

• Des intestins de veau : choisis pour leur texture tendre et leur goût délicat.

• De la fraise de veau : la partie la plus tendre du veau, apportant moelleux et fondant.

• Des épices : poivre, sel, muscade, gingembre et autres aromates selon les recettes, pour une saveur riche et complexe.

• Parfois, des oignons et des champignons : pour une note gourmande supplémentaire.

L'ensemble était haché menu, embossé dans un boyau naturel et poché dans un bouillon aromatisé.

Des réinterprétations modernes

Malheureusement, la recette traditionnelle de l'andouillette d'Alençon s'est éteinte avec le temps. Les raisons de sa disparition ne sont pas claires, mais il est probable que l'industrialisation de la production charcutière et l'évolution des goûts aient contribué à son abandon.

Cependant, depuis quelques années, des initiatives individuelles et associatives ont vu le jour pour faire revivre ce trésor culinaire. Des charcutiers passionnés se sont lancés dans des recherches historiques et culinaires pour reconstituer la recette d'antan, s'inspirant des écrits anciens et des témoignages des anciens.

Ces réinterprétations modernes de l'andouillette d'Alençon respectent l'esprit de la recette originale, tout en s'adaptant aux goûts et aux techniques d'aujourd'hui. On retrouve ainsi des andouillettes d'Alençon à base de veau, de fraise de veau et d'épices, pochées dans des bouillons aromatiques et parfois agrémentées d'ingrédients originaux.

Comment la déguster ?

L’andouillette se déguste généralement grillée ou braisée, encadrée d’une garniture de légumes, ou encore des pommes de terre vapeur, rissolées ou en frites.