Brassadeau
Douceurs
Le brassadeau est un biscuit sec en forme de couronne qui subit deux cuissons, à l’eau puis au four. Quand il est consommé frais, sa texture est plutôt souple mais, souvent consommé rassis, le brassadeau est alors beaucoup plus dur !
Comme de nombreux autres biscuits rhônalpins, le brassadeau a une composition simple (farine, eau, sel, oeufs, sucre) et est parfumé à l’eau de fleur d’oranger.
Le Brassadeau, une spécialité du Comtat Venaissin !
Comtat Venaissin
Un peu d’histoire…
Comme les riouttes, les brassadeaux appartiennent à la famille des échaudés, pâtisseries qui remontent au Moyen-Âge. Ces petits gâteaux annulaires n’étaient pas des friandises ordinaires car ils devenaient de véritables offrandes au moment des fêtes de Pâques.
En effet, il était coutume de décorer les rameaux des églises avec ces petits biscuits qui s’enfilaient parfaitement sur les branches.
Plus tard, et encore aujourd’hui, si on ne porte plus de brassadeaux à la messe le jour des Rameaux, on les fabrique ce jour-là et à Pâques pour le plaisir des petits et des grands…
Quand et comment le consomme-t-on ?
Dans le sud de la Drôme, les brassadeaux se consommaient pendant le Carême, de février jusqu’aux Rameaux. C’est pourquoi ils ne contenaient pas de matière grasse à l’origine, une tradition que certains fabricants font perdurer.
Les brassadeaux se font également en famille, la recette étant très simple à réaliser. A noter que leur texture un peu particulière leur a donné le surnom d’ ”étouffe chrétiens” ou “estouffe belle-mère”, y compris par les fabricants eux-mêmes.