Le Bleu d’Auvergne bénéficie d’une AOC depuis 1975 et d’une AOP depuis 1996. Son aire géographique démarre à l’ouest de Riom et se présente grossièrement comme un triangle ayant pour sommets Riom, Figeac, Mende, incluant Ussel et Mauriac. Auquel se rajoute un ilot du nord de Thiers à la Chaise-Dieu, entre Issoire et Montbrison.C’est un fromage au lait cru de vache, thermisé ou pasteurisé, de la famille des pâtes persillées avec moisissure interne à grande cavité et croûte naturelle. Il se présente sous la forme de pains de 190 à 230 mm de diamètre et de 80 à 110 mm de hauteur pour le grand format. D’un poids de 2 à 3 kg son affinage minimum est de 15 à 28 jours selon le formatSa fine croûte uniforme fleurie présente des reflets bleu-vert et sa pâte de couleur blanche à ivoire est constellée de moisissures bleu-vert réparties de manière régulière et quelques cheminées de pénicillium, témoin du piquage. On y trouve des arômes lactés (faisselle, caillé frais) avec des notes de sous-bois et de champignon frais accompagnées d’arômes herbacés sur l’arnica, la gentiane et l’anémone.Pour ce qui est de son histoire, on découvre sur le site gouvernemental de l’INAO qu’on le doit à une découverte originale au milieu du XIXième siècle: « A cette époque, à l’ouest de Clermont Ferrand, les exploitations produisaient un fromage fermier de qualité inégale et se vendant difficilement. Cependant, certaines pièces bleuissaient dans les caves et apportaient une saveur particulière agréable et savoureuse. Antoine Roussel, un enfant du pays, chercha à reproduire cette évolution ou transformation spontanée. Il constate que le pain de seigle qu’on conservait avec le fromage dans le tiroir de la table bleuissait aussi. Il entreprit de récolter les moisissures du pain et d’en ensemencer ses fromages mais le bleu restait superficiel, comme si l’action de l’air favorisait son action. Antoine Roussel multiplia ses expériences, modifia les procédés de fabrication et perfectionna sa découverte en créant artificiellement des trous à l’aide d’aiguilles dans les fromages. Alors, un mois après sa fabrication, il se forma un fromage bleu bien persillé, onctueux et d’une saveur incomparable. L’invention du bleu fut alors partagée et grâce aux progrès des transports la fabrication se dissémina dans la région, jusque dans le Cantal et la Lozère donnant naissance à d’innombrables variétés de bleus regroupées ensuite sous l’appellation de Bleu d’Auvergne.»

Bleu d'Auvergne

Fourme d'Ambert

Saint-Nectaire

Selon <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Truite_au_bleu">Wikipédia</a>, “Une truite au bleu désigne une préparation culinaire de truite arrosée de vin rouge ou de vinaigre chauds, puis cuite dans un court-bouillon composé de vin rouge ou de vinaigre, d'oignons, de sel, de citron. La recette est citée dès le 17ème siècle par Nicolas de Bonnefons, dans les Délices de la campagne, et elle s'applique à saumon, brochet, carpe et truite.”Sa préparation simple et savoureuse a fait de cette recette un classique de la gastronomie française, particulièrement appréciée dans les régions de pêche à la truite, comme les rivières et lacs des Alpes, du Jura et du Massif Central.<h2>Ingrédients :</h2><ul><li>Une truite fraîche, de préférence sauvage</li><li>Du vin rouge ou du vinaigre blanc</li><li>Un oignon</li><li>Une carotte</li><li>Un bouquet garni (persil, laurier, thym)</li><li>Du sel</li><li>Poivre en grains</li><li>Citron</li><li>Beurre (facultatif)</li></ul><h2>Anecdote gourmande :</h2>On raconte que l'origine de la truite au bleu serait liée à un accident de chasse. Un chasseur, ayant malencontreusement fait tomber sa truite dans un bain de vin rouge, l'aurait ensuite fait cuire et servi à ses convives. Ceux-ci, agréablement surpris par le goût et la texture du poisson, auraient popularisé cette recette originale.<h2>Recette historique :</h2>La recette traditionnelle de la truite au bleu est relativement simple. La truite, vidée et écaillée, est délicatement arrosée de vin rouge chaud ou de vinaigre blanc afin de faire "cuire" le mucus des écailles et lui donner ses reflets bleutés caractéristiques. Ensuite, elle est plongée dans un court-bouillon frémissant composé de vin rouge ou de vinaigre, d'eau, d'oignons, de carottes, de bouquet garni, de sel et de poivre. La cuisson est rapide, généralement 5 à 10 minutes selon la taille de la truite.<h2>Revisites :</h2>Au fil du temps, la recette de la truite au bleu a connu quelques revisites. Certains cuisiniers remplacent le vin rouge par du vin blanc ou du champagne, tandis que d'autres ajoutent des herbes aromatiques comme du thym ou du fenouil au court-bouillon. La truite peut également être cuite au four ou à la vapeur.<h2>Conseils de service :</h2>La truite au bleu est généralement servie accompagnée de pommes de terre vapeur, de riz ou de légumes verts. Un beurre fondu citronné peut être proposé en accompagnement pour ajouter une touche de gourmandise.

Truite au bleu

Croûtes au Saint-Nectaire

Tripes braisées et sou bise aux épices.

Tripoux d'Auvergne

Earl Du Bourgnon

Ferme Vialette

Gaec Peny Sarcenat

La Ruche Des Puys

Le Safran Des Puys

Les Jardins D'anterioux

Les Jardins De Nisou

Pierre Bonnefoy

Les monts Dôme, massif volcanique d'Auvergne, déploient une chaîne majestueuse de volcans assoupis. Un terroir riche qui offre un paysage unique, alternant bois et prairies, malgré les menaces de désertification et d'urbanisation.La gastronomie auvergnate est une véritable invitation au voyage. La charcuterie locale, le gibier, les truites au bleu ou au lard et les fromages tels que le bleu d'Auvergne, le bleu de Laqueuille ou le saint-nectaire, sont des produits phares du terroir.Enfin, les myrtilles et framboises, fruits des monts Dôme, complètent cette palette gastronomique. Le terroir auvergnat offre ainsi une diversité culinaire remarquable, fidèle à son patrimoine naturel exceptionnel.

Monts Dôme

Les Combrailles, une terre d’Auvergne et de Bourgogne à l'ouest et de Limousin à l'ouest, charme par son terroir aux croupes verdoyantes et aux plateaux cristallins. Les amoureux de la nature y trouvent leur paradis, dévoilant au fil des promenades les secrets de ses ruisseaux à truites et de ses forêts harmonieuses. Les petits centres, animés par les foires et les marchés, imprègnent ce terroir d'une vie authentique.La gastronomie des Combrailles se caractérise par une riche variété de spécialités. Du jambon cru au pied de cochon pané, de la terrine de campagne au canard croustillé au miel, chaque plat est une ode à la diversité des produits du terroir. Les fromages et desserts, comme le clafoutis et les pâtes de fruits d'Auvergne, ajoutent une touche sucrée à cette symphonie gustative.La Combraille creusoise, avec son plateau alternant vaux et monts, propose une vision champêtre des prés bocagers et des troupeaux de charolais. La Combraille bourbonnaise, d'obédience montluçonnaise, contraste par ses lourdes croupes et l'élevage orienté vers la viande. Enfin, la Combraille auvergnate, où prairies et cultures fourragères alternent, offre une variété de paysages et une richesse de produits qui se reflètent dans sa gastronomie.

Combrailles

Niché entre la chaîne des Puys et les formations volcaniques du Cézallier, le massif des monts Dore est une terre fertile, abritant une gastronomie riche et variée. Cette région, témoin de la grandeur volcanique passée, offre une mosaïque de paysages verdoyants, façonnée par l'histoire géologique et l'activité humaine.Sur ces terres, on élève des vaches, des moutons et des chevaux, dont le lait sert à fabriquer le saint-nectaire, un fromage local renommé. Les fermes isolées, bâties en basalte, rappellent les coutumes ancestrales et la vie rustique de la région. L'activité bovine profite des prairies grasses, engendrant une gastronomie authentique et généreuse.Les tables de l'Auvergne regorgent de délices gastronomiques : charcuterie abondante, truite au lard, fricassée de cèpes, omelette aux girolles, truffade. Les fromages locaux comme le bleu d'Auvergne et le cantal se démarquent, et les desserts aux fruits tels que la tarte aux myrtilles ravissent les palais. En somme, la gastronomie de cette région est un véritable reflet de son terroir, un enchantement des sens.

Monts Dore

Nichée entre Combraille et les Monts Dômes à l'ouest, la Montagne bourbonnaise et le Livradois à l'est, la Limagne est le cœur historique de l'Auvergne. Riche en diversité géologique, cette dépression terrestre, formée par l'affaissement du plissement granitique à l'ère tertiaire, dévoile une mosaïque de pays qui s'étend sur 150 kilomètres. La qualité unique de son sol, sa culture et son histoire lui confèrent un caractère singulier et charmant.La mosaïque limagnaise donne vie à une gastronomie aussi riche que sa géographie. La charcuterie d'Auvergne, la palette aux lentilles, le coq au vin auvergnat, ou encore les poissons de l'Allier font la renommée de ce terroir. Les saveurs de ses fruits, légumes et fromages, ainsi que l'élégance de sa pâtisserie, reflètent la richesse de la Grande et des Petites Limagnes. Le paysage de la Limagne est aussi varié que sa cuisine. De Clermont-Ferrand, mariée au bibendum Michelin, aux villages pittoresques de la Comté, chaque recoin de cette région exhale une douce ruralité auvergnate. Le patrimoine bâti de la région, des églises aux châteaux, témoigne de son opulence passée, tandis que les champs de maïs, de blé et de betterave à sucre de la Grande Limagne symbolisent sa fertilité proverbiale.

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315 km²Surface

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