La cancoillotte, ce fromage à pâte fondue si typique de la Franche-Comté, est né dans les cuisines des paysannes. Pour valoriser le lait de leurs vaches, elles récupéraient le metton (lait écrémé caillé et chauffé) et le transformaient en cette délicieuse spécialité. Ainsi, la cancoillotte est bien plus qu'un simple fromage, c'est un héritage culinaire transmis de génération en génération.<h2>Un terroir d'exception</h2>Si la cancoillotte est indissociable de la Franche-Comté, elle est produite dans de nombreuses communes de cette région. Les terroirs du Doubs, du Jura et du Haut-Saône sont particulièrement réputés pour la qualité de leur lait, qui donne à la cancoillotte toute sa saveur.Depuis le 20 mai 2022, la cancoillotte bénéficie d'une Indication Géographique Protégée (IGP), garantissant son origine et sa qualité.<h2>Un fromage léger et gourmand</h2>Contrairement à beaucoup d'autres fromages, la cancoillotte est relativement légère. Son taux de matière grasse, qui provient essentiellement du beurre ajouté en fin de préparation, est compris entre 8 et 12%. Malgré sa légèreté, elle est particulièrement gourmande et fondante en bouche.Les bienfaits de la cancoillotte sont liés à sa composition :<ul><li>Riche en protéines : Idéale pour les sportifs ou les personnes souhaitant développer leur masse musculaire.</li><li>Source de calcium : Essentiel pour la santé des os et des dents.</li><li>Facile à digérer : Grâce à sa texture onctueuse et à sa faible teneur en lactose.</li></ul><h2>Comment la déguster ?</h2>La cancoillotte se prête à de nombreuses préparations. Voici quelques idées :<ul><li>À tartiner : Sur du pain de campagne, des pommes de terre, ou encore des légumes grillés.</li><li>En fondue : Accompagnée de pommes de terre, de jambon, ou de charcuterie.</li><li>Dans des recettes salées : Intégrée à des quiches, des gratins, ou des omelettes.</li><li>Dans des recettes sucrées : Mélangée à de la confiture de cerises ou de mirabelles pour un dessert original.</li></ul>Elle est également utilisée dans des spécialités locales dont les plus courantes sont les oeufs brouillés à la franc-comtoise, le poulet d’horloger ou les pommes de terre rôties enrobées de cancoillotte.Pour en savoir plus :<ul><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancoillotte">https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancoillotte</a></li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.montagnes-du-jura.fr/le-patrimoine-dans-tous-ses-etats/tour-dhorizon-des-produits-du-terroir-regalez-vous/deguster-un-fromage-culte-la-cancoillotte/">https://www.montagnes-du-jura.fr/le-patrimoine-dans-tous-ses-etats/tour-dhorizon-des-produits-du-terroir-regalez-vous/deguster-un-fromage-culte-la-cancoillotte/</a></li></ul>

Cancoillotte

Le chapon de Bourgogne, véritable star des tables festives, est un coq castré à un jeune âge. Cette pratique ancestrale a pour but d'affiner sa chair et de lui donner un goût particulièrement savoureux.<h2>Des racines historiques</h2>L'élevage du chapon en Bourgogne remonte à plusieurs siècles. Cette région, réputée pour ses terres fertiles et son savoir-faire culinaire, a su préserver cette tradition au fil des générations.Aujourd’hui, on retrouve le chapon de Bourgogne dans de nombreuses communes de la région, notamment dans les élevages spécialisés qui respectent un cahier des charges rigoureux. Les chapons bénéficient d'une alimentation naturelle à base de céréales et d'herbes, ce qui contribue à la qualité exceptionnelle de leur viande.<h2>Vertus et Bienfaits</h2>La chair du chapon de Bourgogne est réputée pour sa tendreté, sa finesse et son goût délicat. Elle est plus persillée que celle d'un coq ordinaire, ce qui la rend particulièrement fondante en bouche.Riche en protéines, le chapon est une source d'énergie idéale. Il contient également des vitamines et des minéraux essentiels pour l'organisme.<h2>Comment le cuisiner et le déguster ?</h2>Le chapon de Bourgogne se prête à de nombreuses préparations culinaires :<ul><li>Rôti : C'est la cuisson la plus classique. Le chapon est farci aux marrons, aux foies gras ou à d'autres ingrédients selon les goûts.</li><li>En cocotte : Accompagné de vin jaune, de morilles ou de champignons, le chapon mijote lentement pour une tendreté incomparable.</li><li>En civet : Une préparation plus rustique qui met en valeur le goût prononcé de la viande.</li></ul>Le chapon de Bourgogne se marie parfaitement avec les pommes de terre grenaille et les vins rouges de Bourgogne, comme le pinot noir.Pour en savoir plus :&nbsp;<ul><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.nosproduitsdequalite.fr/labels/548">https://www.nosproduitsdequalite.fr/labels/548</a></li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.inao.gouv.fr/produit/3456">https://www.inao.gouv.fr/produit/3456</a></li></ul>

Chapon de Bourgogne

L’emmental ou emmentaler est un fromage d'origine suisse à pâte dure initialement originaire de l'Emmental, la vallée de l'Emme, dans le canton de Berne. C'est un fromage à pâte pressée cuite, fabriqué à partir de lait de vache. Ce fromage est un bel exemple de la relation qu'il a pu y avoir entre la taille des fromages et leurs lieux de production. En effet, plus le lieu de production était éloigné des villes et de leurs marchés, plus les meules étaient grandes. Pour une question de conservation, tout d'abord, mais aussi des considérations de taxes, liées à la pièce et non au poids. Ainsi la meule de l'Emmental a un poids moyen de 90 kg. L'appellation devenue générique s'est étendue à des fromages similaires, la plupart du temps industriels mais qui peuvent aussi être produits de façon plus artisanales dans d'autre pays comme l'Allemagne ou la France où ils peuvent bénéficier d'un label et d'une Indication géographique protégée comme l'<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/autunois/produits/emmental-francais-est-central">Emmental français Est-Central</a>.

Emmental Grand Cru

La moutarde de Gray était mentionnée dans les écrits de Curnonsky en 1932. Il s'agissait d'une déclinaison locale de la <a rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/dijonnais/specialites/moutarde-de-dijon">moutarde de Dijon</a> qui n'existe plus aujourd'hui.

Moutarde de Gray

La pôchouse est une recette traditionnelle à base de poissons de rivière, coupés en morceaux et cuisinés avec une sauce au vin blanc. On peut l’assimiler à une matelote si tant est qu’on peut trouver des matelots sur la Saône et le Doubs !Ce plat emblématique met à l'honneur :<ul><li>Des poissons d'eau douce : traditionnellement, on retrouve deux poissons à chair maigre, le brochet et la perche, et deux poissons à chair grasse, l’anguille et la tanche. Mais en réalité ce sont les disponibilités et les espèces les plus courantes et notamment d’élevage qui la composent de nos jours à savoir la carpe, le sandre, la truite ou le saumon.&nbsp;</li><li>Une sauce au vin blanc : le bourgogne aligoté apporte une touche d'acidité et de fruités qui sublime la sauce dans laquelle on trouve également du lard et du beurre.</li><li>Des légumes : des oignons, de l’ail et des pommes de terre cuites à la vapeur complètent ce plat.</li><li>Des épices et aromates : quelques feuilles de laurier, du thym et du poivre noir réveillent les papilles.</li></ul><h2>Des Origines Humbles et une Ascension Brillante</h2>Les origines de la pôchouse remontent au 17ème siècle. À l'époque, les pêcheurs de Verdun-sur-le-Doubs, surnommés les "pôchoux", préparaient ce plat simple et nourrissant avec les poissons qu'ils pêchaient dans la Saône et le Doubs. C'était un plat de tous les jours, un moyen de valoriser les richesses du fleuve.Curnonsky ne référençait pas moins de sept villes qui avaient fait de la pôchouse leur spécialité (Beaune, Chalons, Dijon, pôchouse de l’Oignon…). Toutes issues des terroirs de Bourgogne et Franche Compté. Au fil du temps, la pôchouse a quitté les tables des pêcheurs pour gagner en notoriété. Elle est devenue un plat incontournable de la gastronomie bourguignonne et franc-comtoise, célébré par les gastronomes et les amateurs de cuisine régionale.<h2>Une Anecdote Gourmande</h2>La pôchouse a tellement de succès qu'elle a donné naissance à une confrérie : la Confrérie des Chevaliers de la Pôchouse. Fondée en 1949 à Verdun-sur-le-Doubs, cette confrérie a pour mission de perpétuer la tradition et de promouvoir ce plat emblématique. Chaque année, les chevaliers se réunissent pour un chapitre festif où la pôchouse est bien sûr à l'honneur !<h2>Une Recette Historique et des Réinterprétations Créatives</h2>La recette traditionnelle de la pôchouse est relativement simple. Les poissons sont pochés dans un court-bouillon à base de vin blanc, puis nappés d'une sauce onctueuse. Les croûtons à l'ail viennent apporter une touche croquante et parfumée.Au fil des années, de nombreux chefs ont revisité cette recette, apportant leur touche personnelle. Certains ajoutent des légumes supplémentaires, d'autres utilisent des vins différents ou encore des épices plus complexes. Mais l'essence de la pôchouse reste la même : un plat généreux, réconfortant et profondément ancré dans la tradition.Pour en savoir plus :&nbsp;<ul><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%B4chouse">https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%B4chouse</a></li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.saonedoubsbressetourisme.fr/sejourner/se-regaler/la-pochouse-une-recette-bourguignonne/">https://www.saonedoubsbressetourisme.fr/sejourner/se-regaler/la-pochouse-une-recette-bourguignonne/</a></li></ul>

Pôchouse

La potée comtoise s’assimile à toutes les potées campagnardes dont les deux principaux ingrédients sont le lard et le chou. La particularité de la potée comtoise est qu’on lui ajoute du porc fumé (viande et saucisse) et des légumes inhabituels dans ce genre de préparation.Autrefois, on y mettait aussi un petit morceau de mouton avec os mais cet usage a, semble-t-il, peu à peu disparu.Cette potée ne peut se préparer que pour un certain nombre de personnes, sinon elle ne peut être réussie ! C’est un fameux plat de réception “copain”.<h2>Ingrédients&nbsp;</h2>Pour 8 personnes :&nbsp;<ul><li>viandes demi-sel<ul><li>350 g de lard de poitrine maigre demi-sel</li><li>350 g de côti</li></ul></li><li>viandes fumées<ul><li>350 g de palette de porc fumée</li><li>2 saucisses de Morteau</li></ul></li><li>1 gros oignon</li><li>2 clous de girofle</li><li>1 bouquet garni (thym, laurier, persil)</li><li>1 gros chou pommé</li><li>2 carottes</li><li>1 gros panais</li><li>8 poireaux bien blancs</li><li>250g de navets</li><li>1 kg de pommes de terre</li><li>250 g de haricots verts</li><li>du pain de campagne</li><li>sel et poivre</li><li>de la moutarde blanche forte et des petits cornichons</li></ul><h2>Recette</h2><ul><li>Dans un faitout, mettre les viandes demi-sel dans de l’eau froide. Placer sur feu doux, laisser arriver à ébullition et égoutter.</li><li>Dans le faitout rincé, mettre les viandes fumées en prenant soin de piquer les saucisses. Couvrir d’eau froide, placer sur feu doux, laisser arriver à ébullition et égoutter.</li><li>Dans une marmite, mettre l’ensemble des viandes sauf les saucisses. Couvrir d’eau chaude. Ajouter l’oignon coupé en quartier et piqué des clous de girofle ainsi que le bouquet garni. Couvrir et laisser à petits bouillons pendant 45 minutes.</li><li>Pendant ce temps faire cuire le chou dans le faitout rincé, dans une eau légèrement salée en ébullition. Egoutter à la reprise de l’ébullition.</li><li>Eplucher les autres légumes.</li><li>Lorsque les viandes ont cuit pendant 45 minutes, introduire les carottes, le panais et les poireaux. Au bout de 20 minutes, ajouter les saucisses, les navets, les haricots verts; les pommes de terre et le chou.</li><li>Goûter le bouillon et rectifier l’assaisonnement si besoin.</li><li>Poursuivre la cuisson pendant 20 à 30 minutes.</li><li>Couper des petites lèches de pain dans la soupière.</li><li>Sur le pain, verser quelques louches de bouillon pour imbiber le pain. Servir en 1er service.</li><li>Prélever les légumes avec l’écumoire en éliminant le bouquet garni. Les disposer dans un plat creux.</li><li>Prélever à leur tour les viandes, les trancher, couper les saucisses en quatre parts. Disposer sur les légumes.</li><li>Prévoir sur la table, à volonté, de la moutarde blanche forte et des petits cornichons.</li></ul>

Potée comtoise

Bailly Gerard Et Marie Madeleine

Brasserie Artisanale De La Rente Rouge

Earl De La Charme

Earl Les Denaises

Escargots De Vincent

Eurl Des Coteaux D'hugier

Ferme De La Rente Rouge

Ferme Des Alouettes

Fromagerie Mauron

Fromagerie Milleret

Gaec De La Baume

Gaec Du Pommerot

Gaec Ferme Des Champs De La Croix

Gaec La Faviere Enchantee

Gaec Rucher Des Morelles

Knecht Elodie

La Brasserie De La Comte

La Ferme Des Pres

La Ferme Du Chemin D'acey

La Ficelle Bleue

La Grange

Le Tuye Des Champs Ferres

Le Verger De La Roche Des Carmes

Lepinois Romain

Les Gourmandises Bio

Les Ruchers Au Gray Du Vent

Les Vergers De Xavier

Planet Bison

Rucher Des Correy

Sirop Mireille

Gray, située à l'ouest de la Haute-Saône, est un charmant écrin au cœur d'une riche plaine agricole, divisée par les méandres de la Saône et bordée par les vallées pittoresques de l'Ognon.La gastronomie locale brille par sa diversité. On y savoure des plats traditionnels comme la pôchouse, la meurette de poissons et le brochet à la vésulienne, sans oublier les délicieux escargots et la potée comtoise.Les fromages, tels que le carré de l'Est et l'emmental Grand Cru, sont également à l'honneur, tout comme les fruits, les miels et les confitures. Les pâtisseries, notamment les tuiles de Gray, ajoutent une note sucrée à ce panorama gastronomique.

Pays de Gray

Il faut avoir un jour, en programmant son GPS, confondu Bussières (45 ha) avec La Bussières sur Ouche (145 ha) et sa célèbre abbaye. Les deux communes sont toutes deux situées dans le Dijonnais ...à quelques 70 km l'une de l'autre. Le meilleur moyen pour découvrir un terroir, c'est donc de le traverser d'une traite...dans les deux sens ! Dans la continuité du plateau de Langres au nord, son paysage se vallonne au fur et à mesure que se dessinent les climats viticoles. Vous traversez des ponts où un petit panneau vous annonce "rivière en bon état" au dessus de trois petits poissons bleus. Curnonski y avait repéré la truite de la Tille, il est fort à parier qu'elle y soit toujours, ainsi que dans la Ouche. En tout cas la célèbre abbaye de la Bussière sur Ouche reconvertie en Relais et Châteaux en sert de la "sauvage" à la carte de son bistrot. Dijon étant la capitale de la Bourgogne, il n’est pas surprenant d'y trouver un riche patrimoine architectural qui n'a rien à envier aux incontournables Hospices de Beaune !!!Quand on évoque Dijon, on pense évidemment "moutarde". Ce sont les Romains qui introduisirent la moutarde en Gaule, citée dans l’Ancien Testament par la parabole du grain de sénevé de l’apôtre Matthieu. Le mot moutarde pourrait venir du latin « mustum ardens » qui signifie moût brûlant. En Bourgogne, on lui donne une autre origine. En 1381, lors d’une bataille où le duc Philippe le Hardi, aidé par un millier de Dijonnais venus combattre à ses côtés avec le roi de France Charles VI, affrontait une insurrection en Flandres, alors territoire Bourguignon, il s’exclama : « Mout me tarde ! ». Cette devise, maintes fois recopiée, sculptée, peinte ou en rouleau, fut amputée du « me », et fut attribuée à « la troupe des moustardiez de Dijon » et c’est ainsi que le mot moutarde apparut sur les pots et barils des moutardiers. À différentes reprises, de 1390 à 1443, la fabrication de la moutarde de Dijon fut réglementée. Alors que son commerce prospérait, les vinaigriers et les moutardiers se réunirent en 1634 et obtinrent l’exclusivité de la fabrication de la moutarde et l’obligation d’apposer leur nom ou marque sur leurs « moutardiers ». La Confrérie religieuse fondée en 1600, placée sous la protection de Saint Vincent fut reconnue par Louis XIV qui lui octroya ses armoiries « d’azur à entonnoir d’argent ». Vers 1742, un dijonnais, Jean Naijeon, remplaça le verjus provenant des vignes toutes proches par le vinaigre. Cette recette fit alors la renommée de la moutarde de Dijon.( source : Confrérie de la moutarde de Dijon)En 1870, la ville de Dijon comptait plus de 39 fabricants de moutarde, de nos jours seuls 4 fabricants subsistent à Dijon et dans sa région. Au début du XXe siècle, les producteurs locaux protestèrent contre ce qu'ils estimaient être une concurrence déloyale, la commercialisation de moutardes se prétendant dijonnaises sans y être fabriquées. Un décret de 1937 leur donna tort, faisant du terme « moutarde de Dijon » une appellation générique sans assise territoriale. Depuis le 24 novembre 2009, un label européen de qualité protégée existe sous le nom de « moutarde de Bourgogne », Indication Géographique Protégée (IGP), garantissant une fabrication bourguignonne composée uniquement de produits (graines et vin) issus du terroir bourguignon. Voilà pour ce qui est de la moutarde, qui nous l'espérons, ne vous sera pas montée au nez avec toute ces explications. Le Dijonnais concentre par ailleurs une richesse incroyables de plats à base de viande, qui ne se résument pas qu'au bœuf bourguignon, au jambon persillé, au coq au vin, et autre lapin à la moutarde. Des escargots sont à nouveau élevés en Bourgogne par des héliciculteurs comme l'Escargot Bourguignon à Vernot, près d'Is-sur-Tille. Cependant, l'appellation générique "escargot de bourgogne" est aujourd'hui donnée au plat, à la recette, attribuée aux terroirs bourguignon et non à l'animal, qui ne bénéficie à ce jour d'aucune IGP, sachant que la quasi totalité des escargots transformés et consommés en France sont ramassés dans les pays de l'est, comme la Pologne. L'un des principaux ateliers qui transforme 200 millions d'escargots annuellement se trouve au bord du Rhin, en...Alsace. Citons également un autre produit prestigieux de notre gastronomie : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/tonnerrois/produits/truffe-de-bourgogne">la truffe de Bourgogne</a> dont le terroir du dijonnais compte quelques producteurs.Les gâteaux et confiseries locales ne sont pas en reste : le pain d'épices de Dijon, la nonnette de Dijon, ou encore l'escargot en chocolat sont des produits locaux à découvrir ainsi que la crème de cassis, autre emblème du terroir. Merci au "chanoine" Félix Kir, prêtre, résistant et homme politique qui fut maire de Dijon de 1945 à 1968 d'avoir eu l'idée de l'associer à un vin blanc, bourguignon il s'entend, et de préférence aligoté ! Bref un terroir où clergé et gastronomie ont toujours fait bon ménage. On ne compte plus les nombreuses abbayes dont l'une des plus célèbres, l'Abbaye de Cîteaux, a donné son nom à une marque de fromage de vache à pâte pressée, non cuite.

Dijonnais

Situé à la croisée de la Champagne, de la Bourgogne et de la Franche-Comté, le Langrois est une région riche en histoire et gastronomie, dominée par le plateau de Langres et sa cité fortifiée.Sa gastronomie s'articule autour de produits du terroir tels que le foie gras, les pâtés, les rillettes, ainsi que diverses sortes de poissons et de champignons. Les fromages locaux, tels que le Langres et l'Emmental Grand Cru, sont également réputés.Les spécialités de la région comprennent des plats variés, des gougères au fromage au brochet au lard, ainsi que des douceurs locales comme les caisses de Langres et les tartes aux quetsches et aux mirabelles. La brioche du Pailly et les macarons de Bourbonne-les-Bains complètent ce festin régional.

Langrois

La région de Franche-Comté, située dans l'est de la France, est célèbre pour sa gastronomie riche et variée. Les plaines des basses vallées du Doubs et de l'Ognon ainsi que les plateaux moyens du massif du Jura, offrent une grande diversité de paysages naturels, comme des prés, des bois, des vergers et des rivières à truites. Les troupeaux de bovins, en particulier la montbéliarde, sont également un symbole important de cette région. Besançon, la préfecture du Doubs, a une histoire fascinante en tant que capitale horlogère et ancienne capitale du peuple gaulois des Séquanes. La ville est un joyau architectural en pierre bleu-gris et est célèbre pour sa citadelle imposante qui surveille le méandre du Doubs. La gastronomie comtoise regorge de produits et de spécialités, tels que la saucisse d'Ornans, la potée comtoise, le coq au vin jaune et aux morilles, la truite de la Loue au vin rouge, les escargots et les grenouilles. Les champignons, comme les chanterelles et les morilles, ainsi que les fruits tels que les pommes et les cerises, sont également très populaires dans cette région. Les fromages comtois, notamment le comté, le morbier et la cancoillotte, sont une véritable institution. La tarte au comté, la fondue comtoise et la poulet à la comtoise sont des plats typiques qui mettent en valeur le fromage comtois. Pour les amateurs de douceurs, la Franche-Comté regorge de pâtisseries et de bonbons, comme le gâteau de ménage, la galette de goumeau et les galets du Doubs. Le cidre est une boisson locale populaire. Cette région possède un patrimoine culturel riche, qui se reflète dans sa gastronomie variée. Les produits du terroir sont très appréciés et constituent un héritage culinaire qui mérite d'être préservé.

Région de Besançon

Le Dolois, région bas jurassienne aux paysages variés, mêle forêts, vallées fertiles et plaines agricoles. Les cours d'eau abondants offrent des poissons délicieux, tandis que la volaille de Bresse et les morilles sont des incontournables de la gastronomie locale.La cuisine du Dolois met en avant les produits du terroir, tels que le comté, utilisé dans de nombreuses spécialités comme la fondue ou la tarte. Les champignons, les légumes et les fruits, comme les pommes de variétés locales, sont également mis à l'honneur.Les fromages régionaux, tels que le morbier et la cancoillotte, accompagnent parfaitement les plats traditionnels, tandis que les douceurs comme le pain d'épices et les sablés de gaudes régalent les papilles. Pour accompagner ces mets savoureux, le cidre et les spiritueux locaux, tels que le macvin et le marc du Jura, sont très appréciés.

Dolois

Le pays de Vesoul, situé au cœur de la Haute-Saône, est une riche mosaïque de paysages sous-vosgiens, offrant une transition harmonieuse entre le massif des Vosges et les plateaux. La gastronomie vésulienne est une célébration de produits locaux. Les spécialités savoureuses incluent le poulet et le brochet à la vésulienne, la truite à la mode de Vesoul, la potée comtoise, le bœuf en gelée et les délicieux champignons à la crème.Du côté des fromages, l'emmental grand cru et le carré de l'Est sont à l'honneur, tandis que le biscuit de Montbozon et la gaufre complètent cette palette culinaire avec une note sucrée.

Pays de Gray

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146Communes

1 611 km²Surface

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