Beurre Charentes-Poitou

L'escargot, ce petit mollusque à la coquille spiralée, est un mets délicat apprécié dans de nombreuses cultures. En France, il est particulièrement associé à la gastronomie bourguignonne, mais on le retrouve sur de nombreuses tables.La consommation d'escargots remonte à l'Antiquité. Les Romains, grands amateurs de gastronomie, en consommaient déjà.En France, leur élevage, appelé héliciculture, s'est développé au fil des siècles.&nbsp;<h2>Terroirs et production</h2>Si la Bourgogne Franche-Comté est réputée pour ses escargots, d'autres régions françaises produisent également ce mets, comme la Provence, le Languedoc-Roussillon et le Poitou-Charentes. Les escargots sont principalement élevés dans des parcs spécialement aménagés pour reproduire leur milieu naturel.Les espèces les plus couramment consommées en France sont l'<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/autunois/produits/escargot-de-bourgogne">escargot de Bourgogne</a> (Helix pomatia) et le petit-gris (Helix aspersa).<h2>Vertus et bienfaits</h2>Bien que moins connus que ceux d'autres aliments, les escargots présentent quelques atouts nutritionnels :<ul><li>Riches en protéines : Ils sont une bonne source de protéines, essentielles à la croissance et à la réparation des tissus.</li><li>Minéraux : Ils contiennent du fer, du calcium et du magnésium, importants pour de nombreuses fonctions de l'organisme.</li><li>Pauvres en calories : Les escargots sont un aliment relativement léger.</li></ul><h2>Comment les cuisiner et les consommer</h2>Avant d'être cuisinés, les escargots doivent être minutieusement préparés et subir un processus de purification pour éliminer les impuretés. Ils sont ensuite cuits dans leur coquille avec une farce à base d'ail, de persil, de beurre et de vin blanc.Les escargots peuvent être dégustés en entrée, en plat principal ou en accompagnement. Ils se marient bien avec des vins blancs secs comme le Chablis, le Sancerre ou le Pouilly-Fumé. Les vins rouges légers comme le Bourgogne Aligoté peuvent également être une bonne option.

Escargot

Cognac

Confit de canard

Confit d'oie

Pâtisserie triangulaire aux bords côtelés et percée d’un trou en son centre, préparée à l’occasion des Rameaux.

Cornuelle

Beurton Benedicte Et Jean Luc

Chocolaterie D'antan

Cossu

Earl Franquette

Earl L'ecoferme De L'azure

Elevage De Garenne

Emmanuel Mary

Gaec Ferme De La Grande Dennerie

Gaec Ferme Des Templiers

La Ferme De Raphael'et Gaelle

Les 2 Noix Elles

Marie-odile Lucas

Quentin Guignard

Scea De Chez Bordes

Too Bee

Le Pays d’Horte et Tardoire, célèbre pour son histoire riche entre Angoumois et Limousin, se distingue par sa diversité géographique et culturelle, notamment le pays d’Horte au sud et La Rochefoucauld au nord.Le paysage culinaire du terroir est varié et savoureux. Les fruits et légumes du terroir, dont le melon charentais, les champignons sauvages, poissons, gibiers et volailles, offrent une palette de goûts délectables.Les spécialités gastronomiques reflètent l'abondance du terroir : soupes, daube de bœuf, foie gras, confit de canard, pigeons aux fines herbes, grillon charentais et cornuelles. Une mention particulière pour la pichotte de La Rochefoucauld, bonbon au chocolat raffiné.

Pays d'Horte et Tardoire

Imaginez un voyage gastronomique au cœur de l'Angoumois, une région qui regorge de produits et de spécialités culinaires. Vous y découvrirez l'escargot petit-gris, appelé cagouille, qui a donné le surnom de « cagouillard » aux habitants de la région, reflétant leur tempérament pondéré. Laissez-vous tenter par la viande de bœuf en daube, le jarret de veau au pineau, les tripes à l'angoumoise, le farci charentais ou encore la vermée charentaise et la bouilliture d'anguille. Goûtez également aux fromages de chèvre, tels que la taupinière charentaise, et savourez les fruits et légumes locaux, comme le melon charentais, les pommes, les poires et les châtaignes.Les plaisirs sucrés ne sont pas en reste, avec une sélection de pâtisseries et de douceurs locales : le sous-flamme, la galette charentaise, la cruchade, le gâteau charentais, les merveilles et bottreaux, les millas charentais et la cornuelle. Succombez aux chocolats et fruits au vieux cognac, à la marguerite d'Angoulême et à la duchesse d'Angoulême, sans oublier les célèbres alcools régionaux, le Cognac et le Pineau des Charentes.Au-delà des délices culinaires, l'Angoumois vous invite à explorer son patrimoine historique et culturel. La région, baignée par les méandres de la Charente, est marquée par des plateaux calcaires, des zones forestières et des reliefs heurtés. Vous y trouverez Angoulême, la capitale de la bande dessinée, perchée sur un promontoire escarpé, avec ses rues anciennes où Balzac situa son roman Les Illusions Perdues. Ne manquez pas l'imposante cathédrale d'Angoulême et ses charmants jardins.En conclusion, l'Angoumois est une région où la richesse gastronomique et les produits du terroir se mêlent harmonieusement à un patrimoine historique et culturel exceptionnel, offrant une expérience inoubliable aux visiteurs.

Angoumois

Le Confolentais, enclave granitique au charme occitan, affiche une identité double, enracinée dans la culture charentaise et limousine, sur des terres vallonnées et verdoyantes, préservées des remembrements.La gastronomie y reflète cette dualité. Bovins et ovins dominent les collines, apportant des viandes d'exception. Les champignons sauvages, les poissons des rivières et les fruits se retrouvent dans des plats emblématiques, tels le ragoût de cèpes et le clafoutis.Des mets particuliers comme le migeot, le farci de Confolens, et le grillon charentais, fusionnent les deux cuisines. Confolens, la sous-préfecture, se distingue par sa friandise singulière, le kroumir, et son spécialité boulangère, le sous flamme.

Confolentais

La région Montmorélienne, située au sud des Côtes de l'Angoumois, est une terre de diversité agricole, où la polyculture traditionnelle prédomine. Son paysage alterne entre landes, bois et champagnes, ponctué de noyers et de tournesols.Au cœur de cette région, la viande bovine et la volaille règnent en maîtres. Cela est particulièrement vrai dans la Champagne de Chalais, dédiée principalement à l'élevage des veaux blancs, et où trône l'imposant château des Talleyrand-Périgord.Les produits du terroir sont sublimés par le cognac : melon, foie gras, rognons de veau et bien d'autres sont délicieusement agrémentés de cette eau-de-vie. Escargots, champignons, noisettes et pain sous flamme complètent cette riche palette gastronomique.

Montmorélien

Le terroir du Ruffécois s'étend de la fertile Civraisien, où l'élevage caprin, ovin et bovin prospère, jusqu'à la polyculture et la production laitière de Mansle. L'exploitation des céréales et des oléagineux domine, tandis que la région de Champagne-Mouton prépare au Limousin.La table ruffécoise offre une variété de plats traditionnels : grillon charentais, andouillette, foie gras, rillettes, confit de canard ou d'oie, pâté de perdreau de Ruffec, daube de bœuf, farci charentais et poitevin, cagouilles en ragoût et bouilliture d'anguille.Le dessert comprend des caillebottes, merveilles, cornuelles, millas charentais et du pain sous flamme. Le fromage de chèvre local et les fruits, tels que les pommes de Mansle et la poire Duchesse d'Angoulême, complètent l'offre gastronomique.

Ruffécois

Le Nontronnais est l’un des sept terroirs qui forment le Périgord selon la carte du géographe Frédéric Zégierman avec le Riberacois, le Périgord Central, le Double, le Landais, le Bergeracois et le Périgord noir. Le Nontronnais couvre une large partie de cet autre découpage, mais touristique, qu’est le Périgord Vert. Les guides (sur papier comme en chair et en os) prêtent à Jules Vernes l’origine de cette appellation de « Périgord Vert » trouvée dans un de ses carnet de campagne. C'est en fait surtout dans la tête d’un certain Monsieur Daniel Debaye, directeur du Comité départemental du tourisme de Dordogne dans les années 80 et créateur de Lascaux 2, qu’a germé cette classification par couleurs. Classification sans fondement géographique qui ne fait d’ailleurs pas l’unanimité, mis à part pour le Périgord Noir qui en a peut-être été le déclencheur, mais qui s’est appelé ainsi de tout temps. Comme on se rapproche sérieusement du Massif Central ce terroir offre un climat plus rude et propice à la culture de la châtaigne comme chez <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/nontronnais/producteurs/chataignes-gourmandes-varaignes">Châtaignes Gourmandes </a>à Varaignes. Terre d’élevage de bovins, de gallinacées (poulet, dinde, coq, pintade, caille) et bien sûr et surtout de palmipèdes (canard, oie) puisque nous sommes en Périgord et donc au pays du foie gras. Pour s’imprégner à fond du terroir et cet art de vivre gastronomique du pré à l’assiette, pourquoi ne pas faire un tour dans une de ces fermes accueillantes qui offrent non seulement le gîte et le couvert, mais également la possibilité de suivre l’élaboration des spécialités (foie gras, pâtés, rillettes, confits..) et de les emporter sous formes de conserves ? C’est possible à <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/nontronnais/producteurs/la-ferme-de-laupiliere-sarrazac">la ferme de Laupilière </a>à Sarrazac.Terre d’élevage également de …bisons. Pas si étonnant que cela, quand on voit les peintures rupestres de la Grotte de Lascaux (dans le Périgord Noir voisin) qui les représentent sur les rocs avec leurs copains aurochs. À Saint-Saud-Lacoussière, au cœur du parc naturel régional Périgord-Limousin, un troupeau de bisons qui renoue ainsi avec les origines préhistoriques de l’animal, s’est adjoint à un élevage d’autruches, comme pour enfoncer le clou d’un retour aux terroirs d’antan où les volatiles étaient un peu plus grands que les canards. Vous trouvez leurs viandes savoureuses et originales ainsi qu'une excellente viande de bœuf limousin à la ferme de <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://lautruche-perigourdine.fr/">l’Autruche Périgourdine </a>Et pour trancher toute cette bonne chère, La Coutellerie Nontronnaise qui a pignon sur rue depuis 1653 saura vous conseiller pour choisir la bonne lame et le bon manche (en bois précieux, buis et autres essences coupées à plus de 15 ans d'âge).

Nontronnais

Le marketing touristique local prête à Jules Vernes l’origine de cette appellation de « Périgord Vert » pour désigner ce terroir situé au nord du Périgord, entre Angoumois et Limousin. Or on ne retrouve trace de cet attribut "vert" dans aucun ouvrage d’avant-guerre (la deuxième, donc bien après Jules). Ni du Périgord blanc, ni du pourpre, d’ailleurs. Mais il suffit de flâner sur les berges de la Dronne, sous-affluent de la Dordogne (par L’Isle) du côté de Brantôme, pour se rendre compte que l’on est ici dans un monde émeraude. Brantôme se rajoute à la liste (avec Colmar ou Charolles) des Petites Venise Françaises, puisque cette magnifique ville d’abbaye est ni plus ni moins surnommée « la Venise verte du Périgord ». Et, nous vous le confirmons, la couleur dominante du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin où se situe ce terroir est bien le vert. Voilà, nous venons de ripoliner une belle couche verte pour ce terroir, dont se régaleront les moteurs de recherche sur internet ! CQFD.Dans ces mêmes livres d’avant-guerre, outre du saumon à la Brantôme (pêché dans la Dronne ?), on parle également bien plus d’oie que de canard. "Le sanctuaire, le cœur même de l’oie, tout parfumé de truffe", comme l’écrivait Austin De Croze, l’inséparable compère de Curnonsky, est devenu aujourd’hui le royaume du canard. Ici dans le Ribéracois, on est donc dans ce Périgord vert, domaine du canard « IGP du Périgord », omniprésent, gras ou non. S’il est dit que dans le cochon tout est bon, comme chez <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/riberacois/producteurs/sebastien-guillaumot-porc-noir-gascon-de-bourdeilles-bourdeilles">Sébastien Guillaumot</a> qui élève des porcs noirs Gascons à Bourdeilles, on peut se demander si cet adage populaire ne vaut pas aussi pour le canard !Quand on voit par exemple ce que propose la ferme <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/riberacois/producteurs/les-canards-creyssacois-saint-felix-de-bourdeilles">Les Canards Creyssacois à Saint-Félix-de-Bourdeilles </a>(24340), on a du mal à imaginer ce que l’on n’utilise pas dans le canard. Tous leurs produits frais sont IGP Périgord. Foie gras de canard déveiné ou non, magret, aiguillettes de canard, cuisses, manchons, gésiers, cœur, pelure de canard, brochettes de canard, saucisse de canard… à part les plumes, la tête et les palmes, on ne voit pas ce qu’il peut rester après la découpe qui ne soit pas transformé par leurs soins.D’autres ont fait le choix de la nouveauté. C’est le cas d’Alexandra Simonoff-Arpels qui cultive du safran à Verteillac (24320), entre Brantôme et Ribérac. Ses produits sont prisés par de nombreux chefs de la gastronomie française. Petite, elle passait ses vacances au Repaire à Verteillac, maison dont elle a hérité de sa grand-mère maternelle. Un jour Alexandra a eu la curiosité de visiter une exploitation d'un safranier installé à Champs Romains. Il n'a pas fallu longtemps à Alexandra pour se lancer elle aussi dans la production de safran. Conquise qu'elle était, par cet or rouge, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/riberacois/producteurs/l-or-des-anges-verteillac">L’Or des Anges </a>( c'est nom de son exploitation) extrait des délicates fleurs de Crocus Sativus.A une vingtaine de kilomètres de là, à Paussac-et-Saint-Vivien, s’étend le domaine <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/riberacois/producteurs/ventes-et-transformation-de-la-truffe-paussac-et-saint-vivien">Truffe et ses Saveurs</a> sur un parc de plus de 500 arbres truffiers où flairent Gypsie et Nino, les chiens de Christophe Desvergne qui s’est récemment lancé lui aussi dans l’aventure des produits du terroir. Et tout à côté, à Valeuil (24310), à la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/riberacois/producteurs/ferme-des-terres-vieilles-brantome-en-perigord">Ferme des Terres Vieilles</a>, la famille Latournerie-Mazouaud produit des fromages de chèvre dans la pure tradition artisanale. Et parmi ceux-ci, Cabécou et Cabridou aux consonances bien proches. Si le premier est une production historique et reconnue issue d’un périmètre très large allant du Limousin au Velay, avec une AOP pour le Cabecou de Rocamadour, le deuxième est une sympathique « marque commerciale » que se partagent plusieurs artisans fromagers de terroirs bien disparates comme ici, dans le Ribéracois, mais aussi dans le Beaujolais ou le Haut-Vivarais. Pas toujours facile de s’y repérer !Dans tous les cas, vous pourrez déguster les deux avec le bon pain du <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/riberacois/producteurs/domaine-des-grands-bosts-brantome-en-perigord">Domaine des Grands Bosts</a>, chez Franck Lasjaunias, un voisin.

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