Asperge des Sables des Landes

Fine-Armagnac

Bas-armagnac

Cou d'oie farci

Salmis de palombe

Gâteau aux pommes ou aux pruneaux.

Tourtière

Benjamin Joret

Colombano Helene

Distillerie Du Grand'nez

Earl Du Domaine De Baise

Earl Du Grand Donald

Ferme Du Baron Perche

Ferme Du Ciron

Gaec De Cantelause

Gaec Des Flots Blancs

Helicidrion

La Ferme De La Commanderie

La Ferme De Tricoutet

Les Abeilles De Malescot

Les Belles Vertes

Les Tontons Papas

Myriam Barat

Scea Hammoui Freres

Soupes Et Desserts Du Bivouac

Verger De Goutte D'or

Nérac, ville historique, est le fief de la famille Lebret, plus connue sous le nom d'Albret. Et voilà donc comment ce terroir a pris nom et dessiné ses contours. Cette famille a donné à la France plusieurs hommes d'Église et de guerre, et des rois à la Navarre, dont le plus illustre est Henri IV. Le massif château-musée de Nérac où il vécut une dizaine d'année avec la reine Margo témoigne encore de sa magnificence. Pas étonnant, donc, que la grande spécialité du pays d’Albret, la terrine de pâté au foie gras, a fait le régal de notre bon roi Henri IV. C'est un pâté qui contient plus du tiers de foie gras de canard (aux côtés de la viande et gras de porc, sel, poivre et armagnac ). On peut le déguster à l’auberge de la ferme Les Contes d’Albret, à Nérac. Celle-ci a aussi eu la bonne idée de s’équiper de tout le matériel nécessaire pour le mettre en conserve et pouvoir ainsi l’expédier dans tout l’hexagone, en plus de le proposer sur les marchés locaux. Sa carte propose également des grattons gras, du pâté de campagne aux noisettes (sans doute de Cancon du Haut Agenais voisin ?), de la saucisse confite et, nous allions l’oublier, le foie gras entier, bien sûr, qui est aussi sa grande spécialité ! Une autre terrine, tout bonnement appelée Terrine de Nérac viendra compléter cette savoureuse litanie des produits du terroir de l’Albret. C’est un pâté de gibier qui a acquis ses lettres de noblesse au XVIIIe siècle grâce à la recette de M. Taverne, cuisinier à Nérac. Il fournissait le Tout Paris mais aussi les cours étrangères et notamment celles du Danemark, de l’Angleterre, d’Espagne ou encore les lointaines Amériques. Elle se compose traditionnellement de farce de perdrix entourant un foie gras , le tout truffé. Aujourd’hui, la farce peut aussi être faite de faisans ou de grives selon approvisionnement. Autre vedette ici, le melon de Nérac , aussi appelé Lectoure-Nérac. C’est un melon charentais jaune à chair orangée qui se caractérise par l’intensité de son parfum. Les arômes qu’il dégage sont fruités, bien développés et persistants en bouche. Il se marie parfaitement avec du jambon de Bayonne. (source : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.produits-de-nouvelle-aquitaine.fr">www.produits-de-nouvelle-aquitaine.fr</a>.)L’Albret ce sont aussi des terroirs dans le terroir avec un morceau du Gabardan (de Gabarret en Bas Armagnac) et le petit pays médiéval du Queyran à l’est du massif forestier landais.

Albret

158 communes forment le terroir du Haut Agenais, entre Bergeracois (Bergerac) au nord et Pays de Serres (Agen) au sud. &nbsp;Pays de magnifiques bastides, terme qui a donné son nom à la communauté qui regroupe 43 communes autour de Monflanquin. Celle de Castillonnes est probablement la plus spectaculaire, celle de Villeneuve-sur-Lot, la plus chargée d’histoire. &nbsp;Ce terroir partage les spécialités emblématiques de la grande région Périgourdine, foie gras et spécialités dérivées du canard comme la tourtière, entre autres, mais a aussi ses productions emblématiques qui en font un terroir tout à fait intéressant. Le magnifique bourg castral de Cancon est la capitale de la noisette. &nbsp;&nbsp;Rien moins que 98 % de ces fruits secs appelés également aveline produits en France (soit 7000 tonnes environ) transitent par cette commune située à 20 km au nord de Villeneuve-sur-Lot, au pays des bastides. La noisette rentre dans bien des préparations pâtissières et partage avec le foie gras (et l’huile d’olive) une forte teneur en acides gras insaturés bénéfiques sur le cholestérol. Elle est de plus riche en vitamine E, vitamine B, en fer et sans sodium. Le fruit sec idéal&nbsp;!Autre fruit qui va se consommer sec&nbsp;: le pruneau d’Agen. Il bénéficie d’une IGP dont l’aire de production couvre largement le Haut Agenais. Saint-Aubin fête le pruneau chaque deuxième week-end de septembre. Et si vous n’y êtes pas à ce moment-là, vous pouvez toujours faire un tour à la Ferme de Monredon sur la route de Villeneuve, établissement de pruniculture labellisé "site remarquable du goût" (SRG) attribué par les ministères chargés de la Culture, de l’Environnement, du Tourisme et de l’Agriculture.On s’y régale aussi de tourtières aux pommes. Gâteau feuilleté rond à base de fines feuilles de pâte étirées, beurrées et sucrées, garnies de fines lamelles de pommes macérées dans l’armagnac. En d’autres lieux du Sud-Ouest on l’appelle aussi Pastis ou Croustade. L'origine de la Tourtière pourrait remonter à l’invasion des Maures qui se régalaient de la Pastilla, une pâte sucrée-salée fourrée, et s’inspirer du Brick oriental, du Baklava turc ou du Strudel autrichien. En effet, ces spécialités témoignent de la volonté des pâtissiers de l’époque de réussir la prouesse d’une pâte la plus fine possible. (source&nbsp;: <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.coeurdebastides.com">www.coeurdebastides.com</a>)

Haut Agenais

Quand on dit terroir Bazadais, on pense forcément au bœuf de Bazas. Mais autant mettre les points sur les i d’emblée, bœuf de Bazas ne veut pas dire race bazadaise (ou grise de Bazas). Cet exemple illustre l’ambigüité qu’il peut y avoir entre produit spécifique « issu » d’un terroir, en l’occurrence ici la race unique bazadaise, et produit qui peut être partagé par plusieurs terroirs, ici la viande de bœuf bazadais.Cette viande est ici protégée par une IGP, et peut provenir aussi bien de bazadaises que de blondes d’aquitaines mais obligatoirement élevées dans un périmètre d’appellation bien précis. Celui-ci couvre 873 communes de la Gironde, du Gers, des Landes et du Lot-et-Garonne (source : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.inao.gouv.fr/produit/4148">https://www.inao.gouv.fr/produit/4148</a>) et grosso modo une dizaine de terroirs selon notre découpage.Mais qu’elle est savoureuse cette viande persillée ! Et comme bœuf gras rime avec mardi gras et carnaval tous les jeudis gras se déroule la fête des bœufs gras qui défilent à Bazas et où les plus beaux spécimens sont primés et voient leurs cornes enrubannées.Durant leur périple à la rencontre des terroirs de France, commencé en 1928 et terminé en 1932, Curnonsky et Rouff sont bien sûr passés par Bazas. Et voici ce qu’ils en ont retenus : truffes, oies, pâtés de foie gras, bécasses rôties bazadaises, purée de bécasse, salmis de colombes, tourte bazadaise (classée dans les douceurs). Cette gastronomie « communale » hyper ciblée s’insère dans un éventail régional déjà très riche, notamment autour de la volaille que vous pourrez trouver à la Ferme du Gat au Nizan (33430). Mais aussi de la charcuterie que nos deux gastronomes avaient déjà relevée à Villandraut et à Captieux. C’est dans ce charmant bourg à la limite entre la Gironde et les Landes que l’on trouvera de nos jours de magnifiques saucissons, jambons et pâtés chez Les Seigneurs Noirs du Billon. Entendez seigneur porc noir gascon élevé en plein air ! Ce terroir se distingue également par ses desserts traditionnels, comme la tourtière, le pastis landais, le canelé et la cruchade bordelaise, qui ajoutent une touche sucrée à cette cuisine généreuse et authentique.Terroir aux multiples écosystèmes (coteaux argilo-calcaires, vallées nombreuses, forêt landaise) proposant une faune et flore variée et des conditions de productions différenciées.

Bazadais

L’un des plus petits terroirs étudiés par notre Observatoire. A l’instar de sa démographie -le Brulhois est très faiblement peuplé- les producteurs que nous y avons repérés se compte sur les doigts…d’une main ! Jadis couvert de forêts d’où son nom semble tenir, ce terroir est de nos jours propice à la pruniculture et à la vigne (AOC Côtes du Brulhois). De nombreux édifices, bastides, châteaux et églises romanes sont les témoins d’un passé animé. Ainsi la ville principale, Laplume a compté jusqu’à 5000 habitants à la fin du moyen âge quand elle n'accueille désormais plus que 1400 Pennaviens et Pennaviennes. De nombreuses fermes et bâtisses ont été transformées en gîte comme cet ancien relais de chasse de Henri IV devenu <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/brulhois/producteurs/ferme-de-caussens-montagnac-sur-auvignon">la Ferme de Caussens</a> qui s’est spécialisée dans l’élevage d’agneau (vendus en caissettes) et de…sangliers, transformés en pâté. A quelque 3 km plus au nord, à Montesquieu, la Ferme Roques cultive et transforme, depuis 1975, la prune d’Ente en pruneau d’Agen. Et, toujours à Montesquieu, Le Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine, association loi 1901 a pour objectif de sauvegarder et diffuser le patrimoine génétique végétal, notamment d'arboriculture fruitière, de Nouvelle Aquitaine. Il est implanté au <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/brulhois/producteurs/domaine-de-barolle-montesquieu">domaine agroécologique de Barolle</a>. Le Bruhlois partage également les spécialités gastronomiques des terroirs voisins de Gascogne : confits de canard ou d’oie, foie gras, tourtière..(entre autres !)

Brulhois

Au cœur du massif forestier gascon se trouve la Grande Lande, une région riche en traditions et en gastronomie. Les gourmands pourront se délecter de la garbure, de l'assiette landaise, de l'omelette landaise et de nombreuses autres spécialités culinaires. Les produits du terroir tels que les truites, brochets, anguilles et gibiers témoignent de la diversité gastronomique de la région. Sans oublier les délices sucrés tels que le pastis landais, la tourtière et les croquants aux pignons ou aux amandes.La Grande Lande abrite également un habitat traditionnel unique, avec ses maisons de maîtres et de métayers, ses parcs à moutons et ses poulaillers perchés, que l'on peut découvrir à l'écomusée de Marquèze. Les traditions locales perdurent grâce aux défilés folkloriques et à la pratique des échasses, qui permettaient autrefois aux bergers de se déplacer rapidement dans les marécages.L'histoire est également présente dans cette région, avec de nombreuses églises placées sur l'itinéraire compostellan. La sylviculture demeure la principale ressource de ces zones dépeuplées, même si l'âge d'or du gemmage est révolu.Dans le nord de la Grande Lande, les Landes girondines offrent un paysage contrasté, où les installations industrielles et militaires côtoient les espaces dédiés à l'élevage laitier et aux cultures. Malgré ces changements, le dépaysement reste saisissant pour les visiteurs en quête de verdure et d'authenticité.En conclusion, la Grande Lande est une région qui marie à merveille la gastronomie et les traditions locales, offrant un patrimoine culturel riche et préservé, où les saveurs du terroir et l'histoire se rencontrent pour le plus grand bonheur des visiteurs.

Grande Lande

Nichée entre le Haut-Agenais et le massif landais, Marmande offre une abondance de fruits et légumes cultivés dans ses vastes plaines traversées par les méandres de la Garonne, où se côtoient des fermes en pierre et de gros bourgs.La gastronomie marmandaise est un véritable hommage à sa riche agriculture, avec une variété de légumes dont la célèbre tomate de Marmande, et de fruits comme les prunes d'Agen. Les produits à base de canard et d'oie, tels que le foie gras du Sud-Ouest et les confits, sont également à l'honneur.Les viandes de bœuf de Bazas et de bœuf blond d'Aquitaine, ainsi que le jambon de Tonneins, apportent une note de robustesse à cette palette de saveurs. Les desserts, comme la tourtière, et les confitures font de chaque repas une expérience gastronomique complète et savoureuse.

Marmandais

La partie sud-est du massif landais, les Petites Landes, se caractérise par une transition subtile entre la forêt et l'agriculture, avec des élevages de porcs et de volailles jaunes en vedette, notamment dans les Landes de Roquefort.Le pays de Tartas et le Marsan offrent des terres fertiles pour la culture du maïs et d'autres produits locaux. Le paysage est complété par des vallées encaissées et des cours d'eau verdoyants, qui ajoutent un charme unique à la région.En termes de gastronomie, les spécialités locales incluent la garbure, l'assiette landaise, diverses volailles, le foie gras, le magret et le confit d'oie ou de canard. Les poissons, les champignons et l'asperge des sables des Landes ajoutent de la variété à cette riche palette culinaire.

Petites Landes

Entre le Lot, au nord, et la Garonne sa limite méridionale, le Pays de Serres doit son nom à ses coteaux bordés de petites falaises sculptées par la Garonne et séparées en lanières par des vallons assez encaissés qui se succèdent. Si la capitale historique du Pays de Serres est Prayssas, jadis capitale du chasselas, la capitale économique est aujourd'hui Agen. Ses villages, hameaux et fermes disséminés au sommet de crêtes forment quelquefois de véritables et majestueux promontoires. On y pratique le maraîchage, les cultures céréalières dont l’orge utilisée dans les brasseries locales comme la brasserie fermière des Cèdres qui est une des rares brasseries artisanales françaises à produire son orge et son houblon. Et bien sûr c’est le berceau du pruneau d’Agen que l’on retrouve dans nombre de recettes traditionnelles et locales : le lapin aux pruneaux, tourte aux pruneaux, galette aux pruneaux…où l’eau de vie d’armagnac n’est jamais loin. Agen étonna aussi Curnonsky et Rouff avec ses brézolles d’Agen, rouelles de veau escalopées en fine sauce bordelaise. Penchons-nous sur ces deux fruits que sont le pruneau d’Agen et le raisin de chasselas et qui ont façonné le paysage de ce terroir et qui ont connu des fortunes opposées.Le pruneau d’AgenLe pruneau serait arrivé de Chine sur le pourtour méditerranéen dont le soleil était propice à son séchage naturel au soleil. Les médecins grecs, romains et arabes recommandent ses vertus diététiques et nutritionnelles. C’est Au XIIe siècle des Templiers défaits en croisade rapportent en France des plants de pruniers de Damas. Les moines-soldats font à ce titre l’objet de nombreuses critiques, beaucoup estimant qu’ils se sont rendus en Orient « pour des prunes ». L’expression est restée !Les moines bénédictins de l’abbaye de Clairac (à quelques dizaines de kilomètres d’Agen) tirent néanmoins avantage de la situation et plantent quelques-uns de ces pruniers. Ils ont surtout la bonne idée de greffer les pruniers locaux avec ceux ramenés de Syrie, donnant ainsi naissance à une nouvelle variété de fruit, la prune d’Ente. Celle-ci s’adapte bien au climat du Sud-Ouest. Puis nos frères ingénieux décident de faire sécher ces fruits. D’abord au soleil puis sur des claies dans un four à pain à chaleur modérée.Les pruneaux sont transportés en gabarre du port d’Agen jusqu’à celui de Bordeaux avant d’être chargés à bord de navires marchands. Dès le XVIIe siècle, les marins apprécient particulièrement ce produit dont chaque baril était marqué « pruneaux d’Agen ». Facile à conserver, goûteux, c’est surtout aussi un aliment essentiel contre le scorbut, ce que les navigateurs grecs avaient probablement déjà découvert bien avant eux. Il en était de même avec les chinois qui savaient conserver la choucroute riche en vitamine C bien avant que le capitaine Cook ne l’impose sur ses vaisseaux. Le pruneau d'Agen bénéficie d’une IGP dont le cahier des charges impose un taux d’humidité de 35 % au maximum qui doit être mentionné sur l’emballage. Son aire géographique couvre six départements, grosso modo de Bordeaux à Montauban et d’Auch à Figeac. Pour une production annuelle de 40 000 tonnes issus de 11 500 hectares et 1140 producteurs dont 30% sont exportés.Le chasselasSpécialité, jadis, de Port Sainte-Marie et de Prayssac, ces villes célèbrent désormais, hélas, ce superbe raisin de table comme un élément de patrimoine, un monument historique, quasiment disparu. Fêtes, halles, marchés dédiés, défilés courses cyclistes autour de ces grappes ne sont plus que des souvenirs. De même que les jolies ciseleuses, jeunes filles qui paraient le raisin chez les producteurs. Voilà un produit du terroir, bien présent dans le recensement de Curnonsky des années 30 et qui mériterait de revivre aujourd’hui.

Pays de Serres

Également appelé "Armagnac noir" pour ses forêts sombres et vignobles luxuriants, le Bas-Armagnac est une région de collines douces, célèbre pour sa production d'eau-de-vie exceptionnelle.En gastronomie, le Bas-Armagnac regorge de spécialités : volailles fermières du Gers, foie gras d'oie et de canard, viande de boeuf gascon, gibier varié et légumes de saison. Les desserts tels que la tourtière feuilletée et le pastis gascon enchantent les gourmands.Les spiritueux, notamment l'armagnac, la blanche-armagnac et le floc de Gascogne, complètent l'expérience culinaire, tout comme les pruneaux à l'armagnac et les chocolats à l'armagnac, délices sucrés du terroir.

Bas-Armagnac

Ancré dans son terroir vallonné, le Condomois révèle un profil gustatif d'une densité inouïe, miroitant son sol sableux et marneux. La richesse de ses rendements céréaliers et la diversité de son élevage se conjuguent à un patrimoine architectural époustouflant.La gastronomie du Condomois est généreuse, principalement axée sur les produits "gras" comme le foie gras d'oie et de canard, le confit, le magret, sans oublier les volailles fermières. La région fait également honneur à la tradition avec sa garbure gersoise et ses cèpes en daube.Les délices sucrés ne sont pas en reste, avec la croustade aux pommes et les fruits à l'armagnac, notamment les pruneaux. Les spiritueux régionaux, tels l'armagnac et le floc de Gascogne, viennent parfaire cette riche palette gastronomique.

Condomois

Découvrez les trésors de la gastronomie de la Lomagne, cette contrée authentique située au nord des coteaux de Gascogne. La région est réputée pour ses spécialités du "gras" : oie fermière du Gers et canard mulard qui fournissent foie gras, confits, magrets, cou farci et autres délices. Elle est également célèbre pour ses volailles fermières, son porc gascon, son chèvre gasconne, et sa viande de bœuf gascon. Parmi les plats traditionnels, savourez la garbure gersoise et les civets de lièvre et de palombe.La Lomagne est également le berceau de l'ail blanc et du melon de Lectoure. Les fruits, tels que les prunes, les pruneaux d'Agen, les châtaignes et les noisettes, ainsi que les champignons et le miel sont autant de produits du terroir qui enrichissent les tables de cette région. Les desserts typiques incluent le pastis, la coque de Pâques et les chocolats. Quant aux boissons, ne manquez pas l'armagnac, le floc ou la pousse-rapière.Au-delà de sa gastronomie, la Lomagne offre un patrimoine historique remarquable. Lectoure, sa capitale, surplombe la vallée du Gers et conserve les vestiges de l'oppidum gaulois des Lactorates, de la ville gallo-romaine et de la cité médiévale. La bastide médiévale de Beaumont-de-Lomagne se dresse quant à elle à l'est, à la jonction de la Gimone et du Lambon.La Lomagne est composée de plusieurs secteurs, dont le Haut-Pays lomagnol, la marche toulousaine, la marche lectouroise et le Lectourois, chacun avec son charme et ses particularités. Les paysages fertiles de la région, traversés par les vallées de la Gimone, de l'Arrats et du Gers, sont le fruit du labeur de générations de paysans et des progrès en matière d'irrigation.La Lomagne est une terre où la richesse de la gastronomie et des produits du terroir se marie à merveille avec un patrimoine historique et des paysages uniques, invitant à la découverte et à la délectation des sens.

Albret

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