Crème

Fraise

Sainte-Maure de Touraine

Anguille fumée

Brochet rôti

Chocolats de Blois

Arnoult Pecheur De Loire

Boulangerie Patisserie Cedric Noel

Christophe Serin

Earl Bordas Moreau

Earl Ferme De La Cabinette

Earl Ferme De La Guilbardiere

Eurl Val De Cisse

La Bourriche Aux Appetits

Le Fournil'de Lola

Les 3 Echos

Les Pates Du Barbu

Papin

Le Blésois, ce territoire étroit de part et d'autre de la Loire, est coincé entre la Beauce et la Sologne, constituant une transition entre le Val de Loire Orléanais et la Loire tourangelle. Blois, ville royale, est un joyau de la Renaissance.La gastronomie locale est riche, avec des produits de la Loire comme le saumon, l'alose et le sandre. Les viandes, comme les rillons et rillettes de porc, la volaille aux girolles et la daube de marcassin, sont également présentes.Les douceurs du Blésois incluent le gâteau au chocolat, la tarte aux fraises et les chocolats de Blois. Les fruits confits, appelés "pistoles", apportent une note sucrée à cette symphonie gastronomique.

Blaisois

La Beauce, immense plaine du Bassin parisien, est célèbre pour sa grande culture céréalière mécanisée. Véritable grenier à blé (et aussi de maïs et d'orge) de la France cette terre doit sa fertilité exceptionnelle à son manteau limoneux d'origine éolienne, qui repose sur un socle de calcaire lacustre. Le climat, avec ses étés secs, se montre également favorable aux cultures. Cette région, bien que monotonement plate, renferme un patrimoine naturel et urbain d'exception.Au cœur de cette plaine se trouve le pays chartrain et les rubans de verdure de la vallée de l'Eure et de ses affluents. Chartres, préfecture dynamique, commerçante et industrielle, est le joyau de l'art gothique, avec les flèches de sa cathédrale qui se signalent à une quinzaine de kilomètres à la ronde.Dans cette région naturelle, on trouve une gastronomie variée avec des produits du terroir tels que la charcuterie, les volailles, le gibier, les légumes, les champignons, les fromages, les pains, les fruits, le miel, les confitures, les desserts et les gourmandises. Les spécialités culinaires de la Beauce comprennent le pâté de Chartres, l'alouette à la beauceronne, le cul-de-veau aux petits pois, le poulet ou le chapon au safran, la fricassée de poulet, le civet de lièvre à la beauceronne, les croquets de Beauce, le macaron de Chartres, le cochelin et le pavé de Chartres.Au sud-ouest, la région de la Beauce chartraine et du Perche est marquée par l'univers proustien du pays d'Illiers-Combray. À l'est, le pays d'Auneau se poursuit jusqu'aux pays d'Yveline et au Hurepoix. Plus au sud, on trouve la ville charmante de Vendôme, qui est une sous-préfecture très commerçante.La Beauce est donc bien plus qu'une simple plaine agricole, elle est riche en histoire, en culture et en gastronomie, avec des spécialités culinaires uniques et des produits du terroir variés qui ravissent les papilles des visiteurs.

Beauce

La Gâtine tourangelle, située au nord de l'agglomération tourangelle entre les vallées de la Loire et du Loir, est une région au patrimoine gastronomique remarquable. Parmi ses spécialités, on y déguste l'agneau Maine-Touraine, la charcuterie, les volailles, les poissons des rivières et des étangs, les fromages de chèvre, les champignons, les petits légumes et les fruits. Les pâtisseries telles que les tartes aux fruits et les croquets de Montoire sont également très appréciées.La région se divise en trois zones distinctes : le Savignéen, le pays de Racan et le val du Loir. Le paysage ondule en une succession de prairies, de vastes parcelles de labours, de boqueteaux et de forêts. Château-Renault, petite ville au passé industriel, est la seule agglomération notable.Le Savignéen est une région vouée aux prairies d'élevage laitier, ponctuée de bois et de bosquets. Son sous-sol est composé de faluns, dépôts marins utilisés pour l'amendement de sols pauvres en calcaire. Le pays de Racan, une zone rurale fragile composée de petits villages, est situé à environ 30 kilomètres au nord de Tours. Malgré sa prédominance agricole, cette région est également réputée pour sa culture de champignons et son arboriculture. Enfin, la vallée du Loir, avec ses méandres et ses eaux indolentes, offre un paradis pour les pêcheurs et les amoureux de la nature.La Gâtine tourangelle est une région aux multiples facettes, tant par sa richesse gastronomique que par son histoire. Ici, la tradition culinaire se mêle harmonieusement aux paysages verdoyants, où les prairies, vignes, jardins et coteaux calcaires côtoient des habitations troglodytiques et de charmantes maisons de tuffeau.

Gâtine tourangelle

Le site de l’office de tourisme de la Sologne annonce la couleur : La Sologne se visite, mais elle se déguste également ! Et, une fois n’est pas coutume, on commencera par le dessert emblématique de ce terroir dont Curnonsky ne serait pas étranger à la formidable renommée : la tarte tatin !En fait notre Prince des Gastronomes n’a fait que son boulot en 1926 en publiant dans son guide de la France Gastronomique consacré à l’orléanais la recette de LA CÉLEBRE TARTE AUX POIRES OU AUX POMMES DES DEMOISELLES TATIN À LAMOTTE-BEUVRON : Prendre un plat de cuivre étamé, d’environ 6 cm de profondeur, dont on enduit…. Etc. Le restaurant Maxim’s s’inspire de cette recette et en fait un de ses « musts » dans les années 50. Au risque de décevoir les amateurs de légendes, celle qui consiste à expliquer que la curieuse présentation de ce renversant dessert, cuit à l’envers et servi à l’endroit, viendrait d’une maladresse d’une des sœurs Tatin (qui ont tenu l’auberge du même nom dans les années 1880), serait une pure invention. Il semblerait même que cette recette, reprise et adaptée librement depuis par les plus grands chefs, de Paul Bocuse à Alain Ducasse, Guy Savoie ou Christophe Michalak aurait été confiée à Fanny Tatin par la cuisinière du Comte de Chatauvillard. On est en 1872… Stéphanie ( dite Fanny ) et Caroline Tatin ne lui auraient donné que leur patronyme qui est aussi demeuré celui de leur auberge qui a changé de nombreuses fois de mains, depuis. La tarte tatin a, comme bon nombre de spécialités emblématiques de nos terroirs, et depuis 1979, sa propre <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://stephanevaladou.wixsite.com/lichonneuxtatin/un-peu-dhistoire">confrérie </a>qui vous en apprendra plus . Et puisqu’on en est (toujours ) au dessert, citons aussi les rondiaux de Sologne , spécialité semble-t-il récente, en tous cas absente des inventaires de Curnonsky et De Croze en 1932 et du CNAC en 1992 qui s’apparente à des beignets de carnaval et que l’on déguste à Mardi-Gras.Sur le plan géographique, le terroir de La Sologne, est encerclé par la grande boucle de la Loire au nord et la vallée du Cher au sud. C’est une plaine constellée d’étangs reliés par d’innombrables cours d'eau, et où de vastes forêts giboyeuses en font un des paradis de la chasse. Et les chasseurs sont en général des bons vivants et ne sont pas les derniers à apprécier les spécialités locales. Mais reprenons la carte par le début. En commençant par les poissons : carpes, brochets, écrevisses… mais pour ces dernières ce sont des espèces invasives venues de Louisiane qui ont petit à petit remplacé les autochtones que Curnonsky avait pu déguster dans les années folles. La chair des silures, redoutables carnassiers que l'on retrouve aussi dans les parages et qui font des ravages, est excellente une fois fumée. Suit le gibier bien sûr : chevreuil, sanglier, lièvre, lapin, faisan, perdreau…dont on élabore de succulents pâtés et terrines. Et du côté du cochon, ce terroir produit également de délicieux boudins.La Solgne compte 101 communes bénéficiant de l’IGP « Volailles de l’Orléanais » et 62 communes qui peuvent prétendre à l’appellation « Volailles du Berry dès lors que leurs producteurs en respectent <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://ec.europa.eu/geographical-indications-register/eambrosia-public-api/api/v1/attachments/59894">le cahier des charges.</a> de l’INAO. Ce dernier nous apprend au passage que la réputation historique de production de volailles dans le Berry est liée à l’existence d’élevage dont les traces remontent aux temps les plus anciens (avant Jésus-Christ) . Au 17ème siècle, les volailles du Berry sont commercialisées à Paris et en Angleterre. De nombreux textes bibliographiques témoignent également d’une forte notoriété des volailles du Berry au début du 20ème siècle.La culture maraichère est bien développée en Sologne. Curnonsky y avait détecté de succulents haricots à Romorantin. Dans la petite commune de Tigy (2310 habitants en 2015) c’est l’asperge blanche de Sologne qui est à l’honneur et qui y a sa foire spécialisée depuis 1953 (Troisième week-end de mai). De nombreux producteurs de plants et semences sont également installés en Sologne, comme <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.hortisologne.com/">Horti Sologne</a> à Fontaines-en-Sologne Ce terroir produit aussi quelques fromages, notamment de chèvre. Notez toutefois que Fleur de Sologne, fromage de chèvre au lait cru en forme de fleur est une marque déposée par une fromagerie …bretonne (35). La Sologne compte également de nombreux et excellents apiculteurs, comme <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/sologne/producteurs/caroline-saliou-cour-cheverny">Caroline Saliou </a>à Cour Cheverny dont le rucher porte le joli nom de « Les Belles Demois’ailes ».

Sologne

Le Val de Loire orléanais, niché entre la Forêt d’Orléans et la Petite Beauce, la Sologne au sud, offre une richesse agricole exceptionnelle. Les pépinières, cultures maraîchères et florales y fleurissent généreusement.En gastronomie, ce terroir présente des produits variés et authentiques. Charcuteries, volailles fermières, foie gras, poissons de la Loire, gibiers, fromages, légumes et fruits divers se côtoient pour le plaisir des gourmets.Des spécialités culinaires comme le brochet à l’orléanaise, l'alose à l'oseille, ou encore des douceurs comme le croquet et la langue de femme, enrichissent la palette gastronomique de ce beau terroir.

Val de Loire orléanais

La Touraine, ce joyau du Val de Loire, éblouit par sa mosaïque de paysages et son histoire riche, inscrite dans le cortège de somptueux châteaux qui longent la Loire et la Vienne. Tours, capitale de la région, est un équilibre parfait entre le charme médiéval et le dynamisme moderne. Les jardins luxuriants de la région, véritables "jardins de la France", offrent une panoplie de cultures délicates, enrichissant la gastronomie locale.La gastronomie tourangelle est un festin pour les sens. De la charcuterie traditionnelle aux volailles exquises, en passant par les fromages de chèvre et les produits de la mer, chaque produit du terroir est une invitation à la dégustation. Les légumes et fruits frais, provenant directement des jardins du terroir, sont préparés avec passion, donnant naissance à des plats raffinés et savoureux, tels que la daube de bœuf à la tourangelle ou le lapin aux pruneaux de Tours.Les desserts ne sont pas en reste, avec des douceurs comme le nougat de Tours ou le sucre d'orge, rappelant le temps où l'on battait monnaie à Tours. Pour accompagner ces délices, une variété de boissons et spiritueux est proposée, allant du jus de pomme traditionnel aux eaux-de-vie locales. La Touraine est, en somme, une véritable symphonie de saveurs et de traditions culinaires.

Val de Loire tourangeau

Blaisois

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