Ail rose de Lautrec

Le galabar est un boudin d’environ de 12 à 20 centimètres de long pour un diamètre de 5 centimètres. Il est composé de sang (30 à 50%), de viande de tête de porc, de couenne et éventuellement de langue, de poumon, de cœur ; le tout relevé d’épices.L’addition de pain dans la préparation est fréquente. Le maigre et la couenne sont cuits dans un bouillon aromatisé d’oignons, carottes, clous de girofle, thym et laurier, puis hachés. Puis cette préparation est mélangée avec des cubes de gras dur d’épaule, du sel, du poivre et le sang et poussée dans un boyau naturel. Le galabar est ensuite cuit dans de l’eau frémissante et mis à égoutter jusqu’au lendemain.Ce boudin se consomme cru comme cuisiné. On le frit ou on le poêle. On l’accommode avec des pommes ou un hachis parmentier. Séché, on le réchauffe dans la soupe.Il s’agit d’un boudin traditionnel dont le nom « galabar » est issu du patois occitan goula, « tête ». (Source <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.salaisons-lacaune.fr/nos-produits/autres-specialites/">Salaisons de Lacaune)</a>

Boudin galabar

Le melsat, qui fait partie des boudins blancs, est un produit du terroir à base de viande et d’abats de porc (gorge, couenne et (ou) rate, foie), de pain, d’œuf, de sel, de poivre et d’aromates (muscade, thym).La farce obtenue est poussée dans un boyau naturel et le melsat est ensuite cuit dans un bouillon. Les proportions des ingrédients, de même que le temps de cuisson (de une à trois heures), sont laissés à l’appréciation de l’artisan. Traditionnellement, le melsat se cuisait dans la soupe.Il se consomme frais, frit à la poêle comme une saucisse ou cuit dans la soupe. Frais, il est particulièrement goûteux coupé en tranches épaisses, grillées à la poêle et servies avec une salade verte. On peut aussi le consommer cru, une fois séché, comme du saucisson.Cette charcuterie, fort ancienne, tire son nom, selon les uns de l’occitan « melsat » qui signifie mélange, selon les autres de la « mesla » qui signifie rate. (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.salaisons-lacaune.fr/nos-produits/autres-specialites/">source Salaison de Lacaune</a>)

Melsat

Croustade aux pommes

Fricassée de poulet à la castraise

Signifiant "eau bouillante" en occitan, il s'agit d'un bouillon à l’ail avec des tranches de pain rassis, de l'huile et du laurier.

Aïgo-boulido

Au Jardin Des Delices

Au Plateau Gourmand

Aux Bons Plants

B Chocolat

Beziat Elsa

Bialade Horticulture

Cafes Mozaic

Carayol Jerome

Coeur De Biquette

Curci Jean-marie

Earl La Ferme De La Bonicarde

Ferme Carayol

Ferme De La Barthe Basse

Ferme De La Condarie

Ferme De Malsifregue

Ferme Vert D'autan

Gaec Paulin

Geslot Emmanuel Et Stephanie

Gout Philippe

Henry Christophe

Jerome Viguier

L'atelier De Fredelices

La Bergerie Enlauze Del'bosc

La Ferme Aux Prim Vert

La Ferme Des Cretes

La Ferme Du Buguet

La Ferme Du Grand Chene

Le Clos De La Guipaudie

Les Legumes Du Pigeonnier

Les Pepinieres De Campans

Les Plantes De La Lorien

Les Ruches De Bellevue

Les Vergers De Montdragon

O Saveurs D'antan

Pain Et Nature

Py Jean Pierre

Quintessence De Gingembre

Rucher Tantely

Sarl Gaia

Sarl Maxara

Yannick Regis

Niché au nord-ouest de Castres, le Castrais actuel, héritier d'une puissante vicomté médiévale, présente une mosaïque agricole et une industrie marquée par le textile et le cuir.Côté gastronomie, la charcuterie locale se distingue, notamment le pâté et le boudin galabart. Des plats traditionnels comme le cassoulet et la fricassée de poulet à la castraise évoquent la richesse du terroir.La palette culinaire se complète par des desserts délicieux : le mesturet, le pumpet, typique du sud de Castres, et la navette albigeoise. L'ail rose de Lautrec offre une note distincte à la cuisine régionale.

Castrais

Au cœur du département du Tarn, la ville d’Albi a façonné son terroir, l’Albigeois, sous la forme d’un croissant ouvert sur l’ouest. L’ouest et au loin son vaste océan atlantique qui a attiré l’un des plus illustres albigeois, le navigateur et explorateur Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, dit Lapérouse. Il conduisit ce qui fut la plus grande expédition maritime de tous les temps, commanditée par Louis XVI dont ni l’un, ni l’autre hélas, n’en verront l’aboutissement. Rendons lui hommage et abordons donc son terroir sous le signe de l’exploration. Une exploration dans le temps, tout d’abord avec la liste vertigineuses des spécialités figurant au Trésor Gastronomique de France (Edition 1933) pour la seule ville d’Albi : Melon, Pâtes alimentaires, Bougnettes, Gras-double albigeoise, Melsat (boudin blanc), Gigot au genièvre, Civet à l’Albigeoise, Confits d’oie et de Canard, Canard à l’Albigeoise, Foie de porc salé au radis, Fèche sec, terrines et Pâtés de foie gras truffés, Lièvre en civet. Et pour le sucré : Navettes, Gimblettes, Petits Jeannots (gâteaux). Rien que ça ! Avant Curnonsky, les inspecteurs du guide UNA (l’Union Nationale Automobile) concurrent du Michelin n’avaient retenu que les curbelets (gaufrettes fines et sèches enroulées en forme de tube) et les échaudés (biscuits très fermes, qui tirent leur nom de la première phase d'échaudage -pochage de la pâte, dans l'eau chaude avant cuisson au four très chaud une vingtaine de minutes) qui ne s’appelaient pas encore Petit Janot ou Jeannot d’Albi. Sec, triangulaire, ce biscuit est composé de farine, eau, levure de boulanger, sucre roux et sel, parfumé à l’anis ou graines de fenouil. À l’Occident, l’extrémité nord-ouest du croissant à Cordes-sur-Ciel, se trouve aujourd’hui le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/albigeois/producteurs/caprioli-cordes-sur-ciel">domaine Caprioli</a> qui produit l’huile d’olive « Du pays de Cocagne » ainsi que des pâtes d'olives aux herbes, des tapenades, des sels aromatisés, des vinaigres balsamiques et les fameux sott'oli. Ce sont des condiments (ail, oignon…), légumes (tomates séchées, artichauts, aubergines et poivrons grillés…) confits dans l’huile d’olive qui se dégustent en ‘‘antipasti’’. Toujours à l’ouest, mais dans le Gaillacois se trouve la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/gaillacois/producteurs/maison-bruyere-lagrave">Maison Bruyère</a> à Lagrave, biscuitier artisanal depuis 1964 qui fabrique les <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/albigeois/specialites/croquants-de-cordes">Croquants de Cordes</a>. Ce sont des petits gâteaux secs aux amandes composés de blancs d’œufs, sucre, farine, poudre et brisures d’amandes. Spécialité de Cordes-sur-Ciel, ces biscuits rustiques remonteraient au XVIIe siècle. Zappés dans l’inventaire de Curnonsky (il cite les croquants de Nîmes, Marseille ou de Bort…mais pas ceux de Cordes !), ils sont par contre bien présents dans l’édition « Midi Pyrénées » du CNAC de 1996 qui en donne la recette.Si le terme de croquant exprime en général un biscuit extrêmement dur, celui de Cordes est extrêmement fin ! Selon la légende, la récolte d’amandes étant abondante, un aubergiste du vieux Cordes aurait eu l’idée de cette recette de couques enfournées à feu doux après la fournée de pain, pour profiter des braises. En Alsace il existe une version de spécialité ainsi trouvée par sérendipité devant le four à pain mais salée et avant la fournée et dans les flammes, avec la <a rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/kochersberg/specialites/tarte-flambee">Flammeküche</a>… La navette albigeoise, dont la forme évoque la navette ou la quenouille des métiers à tisser, est, quant à elle, un biscuit à base de pâte sablée découpé en forme de losanges décorés d’amandes entières, saupoudré de sucre. Dans la recette d’origine, il est parfumé de cédrat confit comme l’est la Gimblette, biscuit en forme d'anneau de 50 grammes environ également parfumé au zeste de citron ou à la fleur d’oranger. Réalisées à l’origine entre Carême et Pâques, la forme en anneau de ces biscuits permettait de les accrocher sur les branches de gimel (branche de laurier ou de romarin) le dimanche des Rameaux.Naviguons maintenant vers l'Orient : de vastes terres de cultures maraîchères, céréalières, vergers et châtaigniers. Et qui dit châtaigniers dit miel de châtaigner du Tarn. Il en est un excellent, produit par <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href=" https://www.lopt.org/carte/albigeois/producteurs/la-goutte-d-or-albigeoise-rouffiac ">La Goutte d’Or Albigeoise </a>à Rouffiac. Un peu plus au nord sur le plateau de Virac, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/albigeois/producteurs/maison-fromagere-de-moor-virac">Nicolas de Moor </a>fabrique des fromages au lait de vache : tome, lactiques (yaourts, fromages blancs et des fromages type St Marcellin) dans sa fromagerie artisanale « selon des méthodes ancestrales». En 2015 il crée un fromage à pâte molle "Le Rouge Brique de l’Albigeois", évidemment en honneur à la ville d’Albi et à sa cathédrale, la plus grande cathédrale de briques ( rouges ) au monde. Et vers le sud, ça distille sec ! À Villeneuve-sur-Vère, la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/albigeois/producteurs/distillerie-castan-villeneuve-sur-vere">Ferme-distillerie-occitane</a> fabrique du whisky dans l’Albigeois depuis 1941 (famille Castan) et <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/albigeois/producteurs/distillerie-artisanale-cazottes-villeneuve-sur-vere">Laurent Cazottes</a>, personnage haut en couleurs, produit des liqueurs à partir des fruits de son propre verger cultivés en agriculture biologique et en biodynamie. Mais voilà qu’au cours de notre voyage se pointe une île à l’horizon ! Ce n’est pas Vanikoro, rassurez-vous, mais le marché couvert d’Albi, ouvert du mardi au dimanche en matinée et jours fériés. Escale idéale pour se ravitailler en produits du terroir, fruits et légumes de saison, plats typiques comme les radis au foie salé, les respountjous (plante sauvage qui se déguste en salade ou en omelette), l'ail rose de Lautrec, les spécialités charcutières : bougnette, boudin, melsat, saucisse, saucisson, jambon de pays, fritons… Allez, on jette l’ancre !

Albigeois

Le Lauragais, ancien pays de Cocagne, est une région agricole riche et variée, traversée par le Canal du Midi et partagée entre la Haute-Garonne, l’Aude et le Tarn.La gastronomie du Lauragais se distingue par la diversité de ses produits du terroir et de ses spécialités. Charcuterie, cassoulet de Castelnaudary, manouls de Villefranche-de-Lauragais, daube de mouton et volailles grasses en sont les incontournables. Les poissons des rivières, escargots, et l'ail rose de Lautrec enrichissent également cette palette culinaire.Pour la douceur, la région offre des pâtisseries et desserts tels que la croustade aux pommes, le mesturet ou encore l'alléluia de Castelnaudary. Le tout peut être accompagné par des liqueurs locales, véritable délice pour les palais fins.

Lauragais

Plongeons-nous dans le cœur de la Montagne Noire, une riche mosaïque de paysages et de traditions. Sa splendeur naturelle se révèle à travers son revêtement forestier dense et sombre, où châtaigneraies, hêtraies, chênaies et sapinières s'épanouissent, lui conférant son nom évocateur. Le pic de Nore, avec ses 1 210 mètres d'altitude, domine ce bloc dissymétrique formé de gneiss, schistes, calcaires et granites. C'est un spectacle captivant, un tableau naturel qui déborde sur sa zone de piémont et le sillon du Thoré, ainsi que sur le plateau d'Anglès.Mais la Montagne Noire est bien plus qu'une simple beauté naturelle. C'est aussi un lieu où la gastronomie locale brille par sa diversité et sa saveur. Les spécialités de la Montagne Noire sont nombreuses, allant des cochonnailles - jambon, boudin galabart, coudenou, melsat, saucisse de couenne, bougnette, saucissons, fricandeau, friton - au fetge, frésinat, civet de sanglier, civet de chevreuil, écrevisse et fritures des rivières, sans oublier les cèpes. Les amateurs de sucré ne sont pas en reste avec la croustade aux pommes et le pumpet, sans oublier les liqueurs de Revel. Chaque plat est un hommage au terroir local, offrant un goût authentique du sud de la France.Enclavée dans la Montagne Noire, nous découvrons la micro-région du Cabardès. Un endroit où les traces d'une industrie disparue ou sur le point de l'être (scieries, minoteries, moulins à foulon, mines d'or, d'argent, de cuivre et de fer) sont encore visibles. C'est un paysage émaillé de ruines majestueuses qui surveillent des vallées encaissées, couvertes de garrigues, d'oliviers, de quelques châtaigniers et de vignes qui deviennent de plus en plus présentes à mesure que l'on descend vers la plaine.Ce territoire, riche en histoire, a été le théâtre de luttes acharnées au cours des siècles, de la croisade contre les Albigeois aux troubles religieux du XVe siècle, en passant par les maquis héroïques lors de la Seconde Guerre mondiale. Ce vieux pays médiéval doit son nom aux seigneurs de Cabaret qui eurent l'audace de s'opposer aux croisés de Simon de Montfort.En somme, la Montagne Noire, avec son patrimoine naturel et gastronomique, et le Cabardès, avec son histoire riche et mouvementée, constituent ensemble un véritable trésor du sud de la France. C'est un lieu où l'histoire, la nature et la gastronomie se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable, un lieu où les saveurs du terroir et les récits du passé se mêlent dans un magnifique ballet de découvertes.

Montagne noire

Le Ségala, situé entre les départements de l'Aveyron et du Tarn, offre des paysages vallonnés et des terres propices à l'agriculture. Les spécialités locales mettent en avant les viandes de veau et de bœuf, les cochonnailles et les volailles.Les plats typiques du Ségala comprennent le coufidou, le mourtayrol, le cabassol, les cochonnailles, ainsi que des préparations savoureuses à base de volaille. Le gibier est également à l'honneur, tout comme les poissons d'eau douce tels que la truite et l'écrevisse.La gastronomie du Ségala se distingue par ses fromages fermiers, ses produits à base de châtaigne et de miel, ainsi que par ses pâtisseries traditionnelles. Les liqueurs et les eaux-de-vie complètent l'expérience gustative de ce terroir.

Ségala

Le Sidobre, plateau boisé, est grignoté par l'extraction du granite. Les formes insolites des rochers ont fasciné les générations. Malgré les importations de granite, l'activité extractive persiste avec des conséquences environnementales.La gastronomie du Sidobre propose des spécialités telles que la bougnette, le boudin galabart, le melsat et la saucisse de couenne. Les desserts incluent la croustade aux pommes et la navette albigeoise.Roquecourbe, ancienne place forte du calvinisme, et Lacrouzette, au cœur de l'industrie du granite, sont des villes importantes du terroir.

Sidobre

Le Montredonnais, situé autour de la petite ville de Montredon-Labessonnié, est un plateau à l'altitude moyenne de 550 mètres, offrant une transition entre les plaines de l'ouest, le Ségala et les Monts de Lacaune.Malgré un dépeuplement et un retour à la forêt, le haut Montredonnais, notamment autour de Saint-Pierre-de-Trivisy, reste animé grâce aux éleveurs de brebis, symboles d'un dynamisme agricole résilient.En revanche, le bas Montredonnais, abrité des vents et proche de la plaine de Castres, s'est tourné vers la culture du maïs et le tourisme, tandis que le Montredonnais septentrional ressemble plus au Ségala.

Montredonnais

Castrais

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