Huître du Bassin d'Arcachon
Fruits de mer
De l’Antiquité jusqu’en 1852, les huîtres ne sont exploitées sur le littoral atlantique qu’en tant que ressource de pêche où elles sont « cueillies » à la drague. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’huître gagne en succès, à la cour du roi puis auprès de la bourgeoisie. Son commerce rentable conduit à l’épuisement des gisements naturels. L’arrivée du chemin de fer dans les années 1840 et la facilité du commerce en résultant accentuent la pression sur les ressources naturelles en huîtres du Bassin. En 1848, la cueillette des huîtres est presque abandonnée. L’huître exploitée est alors l’espèce endémique, l’Oestrea edulis, l’huître plate appelée gravette.
L' Huître du Bassin d'Arcachon, un produit du Pays de Buch !
Pays de Buch
Le développement de l’ostréiculture marque aussi l’essor de plusieurs filières économiques annexes, dont celles du bois. C’est Victor Coste, sous l’impulsion de Napoléon III, qui conçut de nouvelles techniques pour développer le naissain, qui furent améliorées par Jean Michelet, un maçon local, qui inventa des tuiles recouvertes d’un enduit à la fois résistant à l’eau, capable de fixer les larves, et friable, permettant ainsi de détroquer les huîtres sans les blesser.
L’ostréiculture traversa une période allant d’une crise à l’autre après une épizootie en 1920 dans toute la France, qui conduit au remplacement de l’huître plate par l’huître portugaise qui verra, dans les années 77 à 82, sa production est réduite à néant à cause de l’usage du tributylétain (TBT). Ce composé toxique, présent dans de nouvelles peintures de bateaux anti-salissures, perturbe la reproduction des huîtres et altère la calcification de leur coquille. Depuis, le gouvernement a pris les mesures nécessaires à la pérennisation de la filière.
Extrait et édité, source : https://huitres-arcachon-capferret.fr/une-histoire-une-origine/