Canestra

Comment les reconnaître ?

La canestra est une petite couronne, dorée à l’extérieur et solide mais moelleuse à l’intérieur. Elle est composée de farine, de beurre, d’oeufs, de sucre et de levure de boulanger. On peut remplacer le beurre par du saindoux, comme autrefois.

Le curcone est composé de farine, d’oeufs, de sucre et de levure. Sans beurre, il a une forme de petite boule.

La michetta est composée de farine, d’oeufs, de sucre, de saindoux, de levure de boulanger. Parfumée à l’anis ou au pastis, elle peut être de forme ronde ou allongée.

Pour le picciolu, le pastis est remplacé par de la fleur d’oranger. Cette pâtisserie se présente sous la forme d’une flûte allongée.

Enfin, la recette de la paneta contient du saindoux ou de l’huile. Elle peut être aromatisée à la fleur d’oranger ou à l’anis et a toujours une forme allongée.

Si les ingrédients différent parfois, la fabrication de ces pâtisseries est sensiblement la même.

Quand et comment les consommer ?

Les canestre, de même que toutes les autres pâtisseries citées précédemment, étaient traditionnellement préparées par les femmes le dimanche de Pâques et consommées au dessert. A Bastia, le michette peut être salé et fourré au brocciu. Il se consomme alors tiède, en hors-d’oeuvre. A Rusio, le migheche est aussi fabriqué pour la fête patronale du village.

Ces pâtisseries ne sont plus, depuis, réservées au seul plaisir du repas pascal mais se trouvent chez les pâtissiers de l’île. On peut donc les déguster nature, au petit-déjeuner ou au goûter, accompagnées d'un café, d'un thé ou d'un verre de lait. Elle peuvent également être trempées dans du vin doux, comme le muscat.