Une des toutes premières appellations en matière de fromage. Lorsque les affineurs de Roquefort obtinrent en 1925 le monopole d’affinage du fromage au lait de brebis, les 41 propriétaires des autres caves s’unirent en 1936 afin de promouvoir un bleu au lait de vache sous la bannière de la marque commune Valmont. Ainsi naquit la marque syndicale de ce qui était alors le Bleu de l’Aveyron initialement reconnu par un texte de 1936. Il fut baptisé Bleu des Causses en 1953 puis il a obtenu l’Appellation d’Origine Contrôlée en 1979 et l'AOP en 1996. Fromage au lait de vache entier cru, thermisé ou pasteurisé. Pâte persillée avec moisissure interne à grande cavité nue. Il se présente sous forme de cylindre de 200 mm de diamètre et de 80-100 mm d’épaisseur pour un poids de 2,3 à 3 kg. Affinage minimum de 70 à 190 jours selon format.Le nom de ce fromage peut laisser entendre qu’il n'est produit que sur les causses. En fait, son originalité s’appuie fortement sur son mode d’affinage réalisée dans des caves naturelles qui sont effectivement situées dans le calcaire des causses. La zone centrale de l'aire géographique de production est en fait située en Aveyron dans les terroirs du Ségala et le Lévezou Ruthérois, terrains bas et secs avec une dominante calcaire mais aussi une large part de terrains sur des roches magmatiques. Les terroirs périphériques sont plus diversifiés et présentent quelques secteurs élevés et arrosés (une petite zone en Aubrac, Margeride, Grands Causses). Pour schématiser, nous nous trouvons sur un triangle allongé dont la pointe démarre à l'ouest de Cahors, la base à l'aplomb de Mende et en son centre Rodez. Cette aire d'appellation délimitée comprend 291 communes en Aveyron, 183 dans le Lot, 78 en Lozère, une commune dans le Gard (Trèves, terroir des Cévennes) et une dans l'Hérault (Pégairolles-de-l'Escalette, Lodévois).

Bleu des Causses

Escargot

Malgré son parfum sucré, le melon n’est pas un fruit. En effet, il appartient à la famille des cucurbitacées, comme la courgette ou le potiron. Sa pleine saison s'étend de juillet à septembre. Mieux vaut éviter de le congeler : il perdrait de sa qualité gustative.<h2>Production en France</h2>322 503 tonnes ont été ramassées en France en 2023 [Source : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/download/publication/publie/Chd2310/cd2023-10_SAA2022-Provisoire.pdf">Agreste</a>]. Les principales régions productrices sont la Nouvelle-Aquitaine et la région Occitanie. C'est la variété melon charentais jaune qui est la plus produite.D’autres régions produisent également des melons de qualité :<ul><li>Le Val de Loire : célèbre pour son melon charentais, un melon à chair orange et parfumée, bénéficiant d'une Indication Géographique Protégée (IGP). C'est la variété de melon qui est la plus produite.</li><li>Le Haut-Poitou : reconnu pour son melon du Haut-Poitou, également protégé par une IGP, à la chair tendre et juteuse.</li><li>Les Deux-Sèvres : producteur de melons gris et melons brodés, appréciés pour leur goût sucré et leur texture fondante.</li><li>Le melon de Guadeloupe Indication géographique protégée (IGP), reconnu depuis 2012. Grâce à un ensoleillement maximal, la chair des melons cultivés en plein champ se gorge d'arômes.</li><li>Le melon du Haut Quercy IGP, reconnu depuis 2004. Son appellation se situe à cheval sur les départements du Tarn-et-Garonne, du Lot et du Lot-et-Garonne.</li></ul><h2>Vertus et bienfaits</h2>Le melon est un fruit riche en vitamines A, C et B9, ainsi qu'en minéraux tels que le potassium, le magnésium et le phosphore. Il est également une bonne source de fibres et d'antioxydants.<h2>Consommation et accords</h2>Le melon se consomme généralement cru, nature ou en salade. Il peut également être utilisé pour préparer des jus, des sorbets, des smoothies et des gâteaux.Le melon est un ingrédient incontournable de la gastronomie française. Il est souvent associé à des produits salés, comme le jambon cru, le fromage de chèvre ou le foie gras. Il peut également être servi en dessert, accompagné de vin blanc sec ou de rosé.<h2>Le saviez-vous ?</h2>La célébrité du melon date du 19ème siècle. Dès cette époque, il a été possible de les faire parvenir rapidement à Paris par chemin de fer. Alexandre Dumas les appréciait particulièrement. Il fit d'ailleurs don en 1864 à la bibliothèque de la ville de Cavaillon de la totalité de son œuvre publiée, en échange d'une rente viagère de douze melons par an.Pour en savoir plus : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://agriculture.gouv.fr/le-melon-cest-de-saison">https://agriculture.gouv.fr/le-melon-cest-de-saison</a>

Melon

Cou d'oie farci

Le gâteau aux noix est, comme son nom l'indique, un gâteau dont l'ingrédient principal est la noix. Selon les recettes, on retrouve également :<ul><li>Des œufs : qui apportent de la légèreté et lient les ingrédients.</li><li>Du sucre : pour la douceur.</li><li>De la farine : qui donne de la structure.</li><li>Du beurre : pour l'onctuosité.</li><li>Des épices : comme la cannelle ou la muscade, qui apportent des notes aromatiques.</li><li>Un alcool : souvent de l'armagnac ou du rhum, pour une touche d'amertume et un parfum plus complexe.</li></ul><h2>Origine et histoire</h2>Les origines du gâteau aux noix sont difficiles à retracer avec précision. Ce type de gâteau, à base de fruits secs et d'œufs, est présent dans de nombreuses cuisines du monde. En France, on le retrouve dans de nombreux terroirs, avec des variantes locales.Le gâteau aux noix de Grenoble est particulièrement célèbre. On le trouve aussi sous les noms de dauphinois ou grenoblois. Il est traditionnellement réalisé avec des noix de Grenoble, réputées pour leur qualité.<h2>Recette historique et ré-visites</h2>La recette du gâteau aux noix a évolué au fil du temps. Les proportions des ingrédients, les épices utilisées, la méthode de cuisson ont varié selon les époques et les régions.Aujourd'hui, de nombreux chefs pâtissiers revisitent ce classique, en y ajoutant des touches personnelles. On trouve ainsi des gâteaux aux noix avec des fruits confits, des zestes d'agrumes, ou encore des ganaches au chocolat.Pour en savoir plus :<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.vallee-dordogne.com/le-blog-0/le-gateau-aux-noix">https://www.vallee-dordogne.com/le-blog-0/le-gateau-aux-noix</a>

Gâteau aux noix

Pâté de foie gras

Cassan Didier

Dufresne Anne

Earl Bio Destruel

Earl La Ferme Gourmande

Ferme Du Mas De Lacoste

Ferme Du Paradis

Fontalbat Mazars

Gaec Du Puech De Gaudat

Gaec Du Sol'a L'homme

Julien Couderc

La Ferme De Bartusse

La Ferme De Milou

La Ferme De Quyvie

Layrac Jean-louis

Les Jardins Du Moulin

Les Volailles D'antan

Entre le Terrefort rouergat et le causse de Villeneuve, à la frontière du Rouergue et du Quercy, se trouvent deux régions distinctes, influencées par Villefranche et Figeac. Le Terrefort, avec ses sols céréaliers lourds et marneux, se révèle charmant le long des vallées de la Baye et de la Seye.Figeac, avec son centre médiéval et ses maisons surprenantes, s'installe à l'extrême nord. Le causse de Villeneuve, patrie du mouton et du seigle, est parsemé de dolmens et de gariotes, cachés dans une végétation riche, où la truffe s'épanouit sur des terrains caillouteux.La gastronomie de ces régions est un éventail de délices : canard gras, saucisse à la perche, tripous, ris et viande de veau d'Aveyron, truite au lard, omelette aux truffes et aux respountsous, spécialités au roquefort et cabécou. Les desserts tels que la fouace aveyronnaise et la tarte aux pruneaux complètent ce festin.

Terrefort et Causse de Villeneuve

La Châtaigneraie, située dans le département du Cantal en Auvergne, est une région aux paysages variés. On y trouve des prairies verdoyantes, des champs de colza, des fermes isolées, des versants boisés de différentes essences d'arbres, des ruisseaux et des lits de pierres. La région est également très accidentée avec des buttes, des vallées et des gorges.Les habitants de la Châtaigneraie ont développé une gastronomie riche en produits locaux. On y trouve des viandes comme le jambon sec, la saucisse sèche, la saucisse au couteau et la saucisse fraîche d'Auvergne, le boudin noir et le boudin noir aux châtaignes. On y trouve également des volailles, des poissons des rivières, des champignons, des fromages, des légumes et des fruits locaux. Les spécialités culinaires de la région comprennent des plats comme le chou farci, la potée auvergnate et la truite au lard. Les desserts locaux incluent la fouace, la tarte aux myrtilles et le gâteau de châtaignes.La région est également connue pour ses spiritueux locaux tels que l'eau-de-vie de gentiane Couderc, la liqueur de myrtille et la liqueur de framboise. Les crèmes locales comprennent la crème de châtaigne, la crème de noisette et la crème de pomme. Le Ségala lotois, qui se trouve dans le département du Lot, est une région collinaire verdoyante qui présente des similitudes avec la Châtaigneraie cantalienne. Les habitants de la région se sont spécialisés dans l'élevage de veaux de lait.Enfin, le bassin d'Aurillac, qui se trouve au nord-est de la Châtaigneraie, est une région sédimentaire bien arrosée. Les prairies naturelles de la région nourrissent des troupeaux de vaches salers et permettent aux agriculteurs de cultiver des céréales comme le froment et le maïs-ensilage. La vallée de la Cère, qui traverse la région, est un paradis pour les pêcheurs.La région de la Châtaigneraie, avec son riche patrimoine culinaire et ses produits locaux, offre un aperçu de la vie agricole en Auvergne.

Châtaigneraie

Au nord-ouest du Rouergue, le bassin houiller d'Aubin-Decazeville est entouré des campagnes du plateau de Montbazens, du rougier de Marcillac et du causse de Villeneuve, riche en histoire industrielle.La gastronomie locale est riche et diversifiée, allant des cochonnailles, comme le pâté de foie et la saucisse, aux spécialités à base de roquefort, en passant par divers plats de viande et de poisson, ainsi que de nombreux fromages fermiers.Les douceurs locales sont tout aussi variées, avec le gâteau à la broche, la fouace aveyronnaise, la pompe à l'huile, la croquande, la rissole et le massepain, ainsi que le charbon d'Aubin, une friandise à base de pâte d'amande et de noix.

Bassin de Decazeville-Aubin

Le Gaillacois, connu pour son vignoble, bénéficie d'une diversité géologique et d'un climat favorable grâce aux massifs forestiers de la Grésigne et du Tescou, absorbant une grande quantité d'eau.Les spécialités gastronomiques de Gaillac sont variées. Le boudin galabart est une des grandes spécialités, aux côtés des pâtés de porc, friton, bougnette, et saucisse de couenne. Le gras-double au safran est une délicatesse locale.Les fruits tels que la pomme et la poire du Tarn-et-Garonne et la prune sont très appréciés. La fouace aveyronnaise, la croustade aux pommes et l'échaudé complètent le tableau avec une touche sucrée.

Gaillacois

Laissez-vous envoûter par les saveurs de la gastronomie de la Limargue, cette zone verdoyante de transition entre l'Auvergne et le Quercy. Ici, les produits du terroir sont à l'honneur : foie gras d'oie et de canard, confits, viande de veau, truites, brochets, écrevisses, truffes du Quercy, cèpes, cabécous et une variété de légumes et de fruits tels que les noix du Quercy et les reines-claudes dorées. Vous pourrez également déguster des confitures artisanales et industrielles, témoins de la vocation fruitière de la région.Les spécialités culinaires locales sont le reflet de cette richesse : le lièvre en cabessal, la truite aux lardons, le porcellous, le pounti quercynois et la truffade. Les amateurs de pâtisserie ne seront pas en reste avec la fouace, la pescajoune, le clafoutis, la flognarde et la tarte aux pruneaux.La Limargue est une région marquée par une histoire riche et tumultueuse, étant autrefois l'enjeu des convoitises de puissantes seigneuries médiévales. La prospérité agricole de la région, qui ne date pas d'hier, contraste avec les économies voisines moins florissantes. Cette prééminence se ressent dans la vitalité des bourgades, l'animation joyeuse de Saint-Céré, capitale aux maisons médiévales, et la munificence des châteaux, dont les ruines imposantes de celui de Castelnau.En parcourant la Limargue, vous découvrirez un paysage unique où les coteaux argilo-calcaires se faufilent entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois. Les prairies d'élevage et les cultures opulentes côtoient les forêts, les bosquets de chênes pédonculés et les hêtres, offrant un cadre idyllique pour les amoureux de la nature.La Limargue est une région où la gastronomie et les produits du terroir se mêlent harmonieusement à un patrimoine historique et des paysages enchanteurs, invitant à la découverte des trésors qu'elle recèle.

Limargue

Le Ségala, situé entre les départements de l'Aveyron et du Tarn, offre des paysages vallonnés et des terres propices à l'agriculture. Les spécialités locales mettent en avant les viandes de veau et de bœuf, les cochonnailles et les volailles.Les plats typiques du Ségala comprennent le coufidou, le mourtayrol, le cabassol, les cochonnailles, ainsi que des préparations savoureuses à base de volaille. Le gibier est également à l'honneur, tout comme les poissons d'eau douce tels que la truite et l'écrevisse.La gastronomie du Ségala se distingue par ses fromages fermiers, ses produits à base de châtaigne et de miel, ainsi que par ses pâtisseries traditionnelles. Les liqueurs et les eaux-de-vie complètent l'expérience gustative de ce terroir.

Ségala

Le Causse de Cajarc, plus petit des causses du Quercy, se distingue par ses paysages pittoresques, où le Lot et le Célé définissent son territoire. Cajarc, sa capitale, charme par son authenticité.La gastronomie est un éden : truffe du Quercy, cèpes, veau, porc, volailles, gibier, canards et oies s'y mêlent. On y savoure des plats traditionnels, du gigot d'agneau au foie gras, en passant par la truite flambée.Enfin, une mention spéciale pour les douceurs du Causse : le pastis, le gâteau aux noix, la pompe à l’huile et le clafoutis. Une richesse culinaire qui donne vie à un territoire d'exception.

Causse de Cajarc

Le Causse de Gramat, avec son caractère sauvage et ses sites spectaculaires comme Rocamadour et le gouffre de Padirac, s'étend majestueusement entre les vallées de la Dordogne et du Célé.La topographie karstique engendre un paysage unique, où les moutons paissent sur l'herbe rase des sols peu épais. Les chênes pubescents et les landes créent une impression vivement verte.Enfin, Gramat, bien qu'elle manque d'un certain charme architectural, se distingue par l'animation de ses foires, où la saveur du terroir quercynois s'expose avec éclat.

Causse de Gramat

Le Causse de Caylus, merveilleux carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue, offre une beauté aride qui s'accompagne d'un riche passé historique, captivant dans les cités de Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val.La région régale les papilles avec une variété de plats traditionnels, tels le pounti quercynois, la crique des causses, le porcellous, l'estouffat, et une sélection d'admirables légumes et fruits frais, dont la prune et le melon du Quercy.Au-delà des plats principaux, la région brille aussi dans la pâtisserie avec ses pastis, son gâteau aux noix et ses fouaces, sans oublier les spiritueux : eau-de-vie de prune et vieille noix.

Causse de Caylus

Le Causse de Limogne, charmant et authentique, est enrichi par la présence de champs de lavandes, de genévriers et de chênes truffiers. Limogne-en-Quercy et Lalbenque sont réputées pour leurs marchés truffiers.L'abondance de la cuisine du Quercy est comparable à celle du Périgord, avec en tête la truffe du Quercy, suivie de près par le cèpe, la morille, l'agneau, le veau et le porc. La région offre également une variété impressionnante de volailles, de canards, d'oies et de gibiers.Les délices du Quercy ne s'arrêtent pas aux plats principaux, les desserts tels que le pastis, le gâteau aux noix et la pompe à l'huile sont tout aussi savoureux. Sans oublier le pain aux noix, signe distinctif de l'artisanat local.

Terrefort et Causse de Villeneuve

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