Arquebuse de l'Hermitage
Boissons et spiritueux
L’étiquette indique que c’est un vulnéraire, c’est-à-dire un alcool de plantes aux vertus thérapeutiques, composé d’un mélange de 33 plantes macérées fraîches et distillées par les frères maristes, non sucré.
L' Arquebuse de l'Hermitage, un produit du Valentinois !
Valentinois
Un produit à l’origine fait pour soigner les blessures
Arquebuse et liqueur vulnéraire appartiennent à l’origine à la même famille de boissons : appelées tout simplement vulnéraires, elles étaient destinées à soigner les blessures. Pour cela, on distillait, “à l’eau simple ou aux esprits” (à l’alcool), des plantes aux vertus adoucissantes, onctueuses, consolidantes et cordiales.
Si les aux vulnéraires étaient efficaces pour soigner les blessures, l’eau d’arquebusade avait alors, soi-disant, la propriété de guérir celles par coup de feu, éclats de bombe ou autres armes de guerre.
Peu à peu, de médicaments, les vulnéraires et arquebuses tendirent à devenir des liqueurs aussi agréables au goût qu’utiles à la santé. C’est l’arquebuse qui allait surtout profiter de cette évolution et celle de l’Hermitage qui allait acquérir la plus grande et la plus durable renommée.
Un mélange complexe et subtil de plantes
33 plantes entrent dans la composition de cet alcool dont l’armoise, le coquelicot, le génépi, la gentiane, l’hépatique, la mélisse, la menthe, le millepertuis, le pavot, la sarriette, le romarin, la sauge, la valériane, la verveine,... les autres espèces végétales étant tenues secrètes.
Ces plantes sont mises à macérer fraîches puis distillées selon des techniques connues de seuls frères maristes.
Depuis 1986, la produit est confié, après vieillissement (3 ans minimum) à la société Cherry-Rocher-Neyret-Chavin qui en détient l’exclusivité de son conditionnement et de sa commercialisation.
A consommer avec modération
L’Arquebuse de l’Hermitage est généralement consommée pure en digestif mais elle peut également être incorporée à certains cocktails, plats cuisinés ou desserts. Elle peut aussi être pris en “canard”, sur un morceau de sucre ou en grog.