L'Ossau-Iraty doit son nom au pic du Midi d'Ossau et à la forêt d'Iraty, situées à la frontière des Pyrénées basques franco-espagnoles. Ce fromage traditionnel de brebis a reçu une Appellation d'origine contrôlée (AOC) en 1980, puis une Appellation d'origine protégée (AOP) en 1996. À pâte pressée non cuite, il est élaboré avec du lait entier de brebis de races locales Manech à tête noire, Manech à tête rousse, et les basco-béarnaises. Il en faut une vingtaine pour obtenir l’équivalent de lait d’une seule vache !Produit au printemps, l'Ossau-Iraty voit ses saveurs se révéler en été, après 2 mois et demi à 4 mois d'affinage. Selon la coutume locale, on le déguste accompagné de confiture de cerises.Il existe deux types d'Ossau-Iraty, avec quelques variantes lors de la production :l'Ossau-Iraty fermier au lait cru de type basque, de petite taille et à la croûte grise jaune-orangée ;l'Ossau-Iraty fermier au lait cru de type béarnais, plus imposant et à la croûte plus orangée que le premier.

Ossau-Iraty

Truite des gaves pyrénéens

Agneau de lait des Pyrénées

Croustade aux pommes

Civet d'isard

Berlingots de Cauterets

Alti Pyrenees Bio

Au Bon Pain D'argeles

Bertuol Yves

Chrystie Delices

Confiserie Des Gaves

Earl Ferme Changement D'ere

Earl Mongeat

Etoiles D'azun

Ferme Bayardous

Ferme Bretou

Ferme De Pepe Marcel

Ferme Des Bayens

Ferme Etchebarne

Ferme Karrascol

Ferme Laurabel

Ferme Poulou

K Rokante Patisserie

L'atelier De Suzanne

La Ferme Du Lac D'estaing

La Gourmandine

La Metairie Du Bois

Les Gourmandises D'aspin

Les Petits Gateaux Du Pibeste

Miellerie Ballot Flurin

Pourtet Sylvain

Sarl La Truite Des Pyrenees

Toffoli Roland

Le Lavedan, région éblouissante au cœur des Pyrénées, fut autrefois partie du comté de Bigorre. Ses paysages diversifiés, des vallées verdoyantes aux pics montagneux, abritent une faune et une flore uniques.La gastronomie locale est une célébration des produits du terroir: le haricot tarbais, les fromages, les viandes d'agneau de montagne et de gibier, ainsi que les poissons des rivières et des lacs. Les spécialités culinaires incluent la garbure bigourdane, le civet de brebis, et la daube de mouton.En dessert, le Lavedan propose le pastis, une croustade aux pommes, le gâteau à la broche, et les pasteras aux pommes. Les douceurs comme le berlingot de Cauterets et les chocolats de Lourdes complètent ce tableau gastronomique.

Lavedan

Résumer le terroir du Béarn à la poule au pot promue par Daniel Auteuil, pardon Henri IV de Navarre, et la sauce béarnaise, serait d’une part bien réducteur et d’autre part commettre une grande erreur. Réducteur pour une si vaste région naturelle et avec une telle diversité géographique. Pour s’en rendre compte, il suffit d’un coup d’œil à notre liste des producteurs, à celle des produits et des spécialités culinaires de ce pays de tradition agricole et maraîchère, d’élevage d’agneaux (de lait des Pyrénées IGP) , de bœufs (de Chalosse IGP, blonde du canton de Navarrenx ), porcs, canards, oies, lapins, chapon (IGP) et poules bien évidemment… Et grande erreur car la sauce béarnaise n’en a que le nom qu’elle doit, encore lui, au conjoint d’Isabelle Adjani, pardon, de la reine Margot. La cuisine traditionnelle béarnaise est ancrée dans la vie de ses paysans. Parmi les recettes paysannes du Béarn, on ne peut passer à côté de la garbure, témoin de son héritage maraîcher et de salaison. C’est un plat si emblématique de la gastronomie béarnaise qu’à Oloron-Sainte-Marie, porte des Pyrénées béarnaises, un championnat du monde est organisé pour la célébrer le premier week-end de septembre. C’est une soupe de chou et de légumes divers que l’on accompagne de cuisses de canard confites et de jambon sec. Ce plat populaire voit ses ingrédients changer au cours des saisons et peut différer d’une famille à une autre. Pour préparer la vôtre, vous irez peut-être chercher vos viandes et charcuteries chez Casamayou à Navarrenx où vous vous laisserez peut-être aussi tenter par son mesclat de guit (préparation de canard, magrets, aiguillettes et foie gras, cuite au four et parsemée de morilles). Et pour ce qui concerne les légumes peut-être viendront-ils de chez Laurent et Étienne de la Ferme de Ménaut, à Bonnut (64300), qui produit depuis 2009 en agriculture bio des légumes de saison vendus en circuits courts grâce au concours des AMAP. On les retrouve régulièrement sur le marché d’Orthez. Ici on extrait le sel depuis le moyen-âge, par évaporation dans une « poêle à sel », technique séculaire propre à la ville de Salies-de-Béarn. Des eaux de ses sources on produit du gros sel, de la fleur de sel et de l’eau-mère qui est utilisée par les Thermes de la ville (depuis 1855) puisque très riche en magnésium et oligo-éléments. De nos jours, la fleur de sel a une place privilégiée sur les tables de bon nombre de foyers du Sud-Ouest. Mais surtout, pas de Jambon de Bayonne IGP sans lui ! Voici ce que dit son cahier des charges : au moment du salage, les jambons sont marqués avec la date de mise au sel. Afin de garantir l’utilisation du sel des Salines du Bassin de l’Adour, l’atelier s’approvisionne exclusivement de ce type de sel pour toutes ses fabrications. Or depuis 2011, seul le sel de Salies-de-Béarn répond à cette exigence ! Avant de passer aux desserts, dressons-nous un joli plateau de fromage IGP avec de la tomme des Pyrénées (vache) , et de l’Ossau-Iraty (brebis) dont l’aire d’appellation couvre largement le Béarn, pour les deux. Réputé parmi les desserts béarnais, citons le milhassou aux framboises. C’est est un gâteau composé de lait, farine de maïs, beurre, sucre en poudre, œufs, eau de fleur d’oranger et framboises. Dans le Béarn, le maïs est appelé « milhoc » (dérivé de « milh » ou « millet », céréale cultivée avant le maïs). Il est cultivé depuis le XVIe siècle et associé historiquement avec des haricots. Appelé aussi millasson. Source : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://cuisineterroirs.com">https://cuisineterroirs.com</a>Et cette sauce béarnaise, alors ? Elle ne vient pas du Béarn. S’il est un bel exemple de storytelling en matière de cuisine c’est bien celui de cette sauce : Il était une fois, en l'an 1837, une sauce à l'échalote servie au restaurant du Pavillon Henri IV, à Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines. Le Pavillon Henri IV est l'ancienne résidence du roi de France et de Navarre, devenue un restaurant. En cuisine, le chef Jean-Louis-François Collinet intervient et rattrape une sauce mal emmanchée en lui ajoutant un jaune d’œuf, émulsionné et légèrement coagulé. Créant ainsi une nouvelle sauce qu’il baptise « béarnaise », en l’honneur d’Henri IV, natif de Pau.Au gré des chefs et des ménagères viendront s’ajouter divers épices et herbes, voire beurre, pour devenir la sauce béarnaise que nous connaissons tous. Le pot de 255 g est vendu 1.24€ chez Leclerc, les échalotes viennent d’Inde et l’estragon de France…( merci <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.food-academie.fr">www.food-academie.fr</a>).

Béarn

Imaginez la riche tapestry de saveurs que la vallée d'Aure, au cœur des Pyrénées centrales, a à offrir. De sa saucisse de montagne, fumée et savoureuse, à la daube de mouton, mijotée lentement pour une tendreté optimale. N'oublions pas le jambon, un incontournable de toute table auroise. Pour les amateurs de sucré, une croustade aux pommes ou une pasteras aux pommes pourrait être la fin parfaite d'un repas.La vallée d'Aure s'étire sur une cinquantaine de kilomètres, de la frontière espagnole jusqu'au plateau de Lannemezan. Ses paysages contrastés, forgés par des glaciers anciens, vont des cimes vertigineuses aux plaines étroites, dominées par des épaulements appelés "plas". Ici, des villages perchés s'étagent parfois sur trois replats morainiques, offrant des panoramas à couper le souffle.Plus loin, la vallée du Louron, paradis du delta-plane, s'infiltre dans une région truffée de lacs d'altitude sculptés dans des cirques granitiques. Dominée par des pics à plus de 3 000 mètres, la rivière serpente à travers une plaine fermée par des verrous naturels, contribuant à l'isolement de cette région où s'accrochent des villages montagnards pittoresques.Enfin, au nord, la vallée de la Neste s'étend de la haute vallée d'Aure jusqu'à l'estuaire commingeois, creusant son lit dans les falaises rocheuses avant de rencontrer les rouges alluvions détritiques du plateau de Lannemezan. À l'est, le Nistos est un petit pays champêtre, plein de charme et de mystère. Bien que ces vallées aient été vouées à l'hydroélectricité et aux sports d'hiver depuis la Seconde Guerre mondiale, elles ont su préserver leurs traditions agro-pastorales.En conclusion, les vallées d'Aure, du Louron et de la Neste sont des régions où l'histoire et la gastronomie locale se rencontrent, offrant une expérience authentique et inoubliable. C'est ici que vous pouvez savourer les véritables saveurs de la montagne, dans un cadre naturel et historique unique.

Vallée d'Aure

La Bigorre, Bigòrra en gascon , située dans les Hautes-Pyrénées, est une région à l'identité profondément ancrée. Sa cuisine est riche en plats typiques tels que la garbure, le cassoulet avec le fameux haricot tarbais, les volailles grasses, l'alacuit, la sanguette de poulet, le confit de porc issu de porc noir gascon, le ragoût de Vic-en-Bigorre, le padenade, le massacanat, les cèpes à la bigourdane et les cèpes en daube. Les desserts sont également délicieux, avec notamment le millas, le pastis (croustade aux pommes), la tourte à l'anis et le gâteau à la broche. Les chocolats de Tarbes sont également une spécialité.Si la Bigorre actuelle ne ressemble plus tout à fait au comté carolingien du IXe siècle qui la couvrait en grande partie, elle reste une région très marquée par son territoire. On y trouve une plaine de l'Adour, berceau de Tarbes, ainsi qu'une zone orientale qui se poursuit sur le plateau de Lannemezan et une bordure de coteaux à l'ouest. La haute plaine de l'Adour, entre l'Adour et l'Echez, s'ouvre sur la plaine alluviale de Tarbes et offre un paysage de prairies grasses, alternées de cultures, facilement inondable. À l'est, la Bigorre orientale rassemble des coteaux molassiques argilo-calcaires, drainés d'affluents de l'Adour, alternant entre céréales et zones de taillis. Les coteaux du Béarn, quant à eux, sont couverts de chênaies et de châtaigneraies.Malgré la transformation socio-économique de la région suite à l'industrialisation de Tarbes et l'impact touristique de Lourdes, l'identité bigourdane est restée profondément ancrée. Tarbes, ville de garnison et préfecture des Hautes-Pyrénées, s'étend dans la plaine et contraste avec les Pyrénées bornant l'horizon au sud. En somme, la gastronomie bigourdane est une invitation à découvrir les produits du terroir de cette région riche en saveurs et en traditions culinaires.

Bigorre

Niché dans le prolongement occidental des massifs de Néouvielle et de l'Arbizon, le Haut-Adour, autrefois partie du comté de Bigorre, se caractérise par ses vallées pittoresques, riche de traditions et d'histoire.La gastronomie du Haut-Adour est un mélange rustique et délicat. Les spécialités comprennent la palombe, la sanguette de poulet, les volailles grasses, l'alicuit, la padenade, le massacanat et les poissons des rivières.Enrichi par les produits du terroir tels que l'oignon de Trébons et la carotte d'Asté, le menu se complète par des fromages fermiers et des champignons. Pour le dessert, la croustade aux pommes et le gâteau à la broche sont incontournables.

Haut-Adour

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